Lucidalia Hunters
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  • Lucidalia Hunters

    Nous nous trouvons dans un monde au plus proche du désespoir, mêlant Corruption et affrontements contre des monstres de toutes les formes. Après l’apparition de la Désolation, un monstre gargantuesque détruisant tout sur son passage, l’Empire de Concordia a dû subir un exode maritime, s’échouant sur un continent inconnu, habité de créatures en tout genre. Il s’agit de l’An 0.

    Dans ce contexte apocalyptique, de nombreuses ressources de l’Empire ont été perdues, amenant la population au maigre nombre de 150.000 habitants. Forts de caractère, les rescapés ne se contentent pas simplement de survivre, mais prennent leur place sur ce nouveau continent : la ville de Lucidalia dissipera la Corruption.

    Aujourd’hui en l’An 54, les humains sont installés dans la ville, qui survit comme elle peut malgré l’hostilité des environnements alentours. Qu’il s’agisse de chasse, de sciences ou de récolte, chaque pan de la société lutte pour la même chose : la survie de l’Humanité. Vous participerez à celle-ci, dans un contexte post-apocalyptique victorien dans lequel chacun a un rôle à jouer !

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    Will you watch me end ? [FINI]

    Will you watch me end ? [FINI]

    Zaphkiel

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    Will you watch me end ? [FINI]Sam 13 Juil 2024 - 21:01
    Zaphkiel EarnshawHeathcliff — Limbus CompanyLe vagabond vertueux25MasculinHétéroChasseur de monstreJe ne souhaite pas une chambre au Domus Civitatis Le vagabond vertueux. On entend parfois parler de lui. Un aventurier fou qui vivrait dans la nature, tuant sans relâche des monstres, les traquant nuit et jour. Chassant les monstres comme personne d'autre, il est apprécié de la majorité des aventuriers pour son courage, ses capacités et ses talents.

    Malheureusement, tout cela n'est que le reflet de ses compétences, du résultat de sa chasse et de ses actions… Si vous le connaissiez plus personnellement, vous comprendriez vite que son caractère est bien différent de ce que son titre pourrait laisser penser.

    Zaphkiel ne poursuit qu'une seule obsession, un seul désir, un seul but : la traque des monstres et la lutte implacable contre la corruption. Certains pourraient voir en lui une fascination pour ces phénomènes, étudiant minutieusement leurs habitudes, leurs effets et leurs conséquences. Mais cette fascination est en réalité nourrie par une haine profonde qui le pousse à éradiquer la corruption une bonne fois pour toutes. Chaque détail appris sur ses ennemis le rapproche de son objectif ultime : purger la corruption ou essayer jusqu’à sa dernière goutte de sang. Il faut connaitre son adversaire pour le vaincre.

    Mais passons cela et explorons le reste de sa personnalité. Au-delà de cette obsession omniprésente, il existe en lui une part préservée, un fragment de conscience qui guide ses actions. Malgré sa détermination implacable, il tente toujours de minimiser les dommages collatéraux, de protéger ceux qu'il peut tout en les tenant à distance, préférant imposer sa volonté plutôt que de risquer leur sécurité. Un combat perdu n'a aucune valeur. Il n’apprécie pas d'avoir le sang des autres sur les mains, même si c’est pour tuer un monstre. C’est pourquoi il est aussi autoritaire et repousse autant les autres ; tout cela découle d’un simple désir de protéger… Mais il sait qu’il est incapable d'y parvenir si on ne le laisse pas faire.

    En dehors de ses traques solitaires, Zaphkiel sait coopérer quand cela est nécessaire. S'il peut échanger ressources, connaissances ou informations, il s'engagera sans hésiter dans une collaboration pragmatique, bien que l'amitié demeure pour lui une énigme insoluble. Il n'a jamais appris à tisser des liens, encore moins à les entretenir. Similaire à sa méthode de combat, il se fiche de l'avis des autres et fait seulement ce qui le rapprochera de son objectif.

    Mais pourquoi une telle obsession ? Pour quelles raisons cette volonté de repousser les autres, de les ignorer et malgré tout de les protéger ? Pourquoi une telle envie de se sacrifier ? … Voilà la raison. Zaphkiel se déteste profondément… Par sa faute, par ses actions, ses décisions naïves et émotionnelles, il a perdu ce à quoi il tenait le plus. Chaque souffle qu'il prend est un poids, un fardeau qu'il porte pour avoir survécu là où d'autres ont péri à cause de lui, là où il aurait préféré mourir à leur place, disparaître à jamais de leur vie. Sa culpabilité est un moteur implacable, alimentant sa quête perpétuelle de rédemption.

    Il aurait préféré mourir, mourir à leur place et disparaître de l’esprit de tous. Il aurait préféré mettre fin à ce tourment, mettre fin à lui-même une fois pour toutes et ne plus souffrir… Néanmoins, c’est parce qu’il se voit comme un être qui aurait dû mourir, un être qui n’aurait pas dû voir le jour se lever, qu’il refuse de cesser de chasser. Peu importe si la corruption le prend et lui ronge les os jusqu’à la fin de ses jours, ou s'il finit dans le ventre d’un monstre qui lui offre la mort la plus lente et la plus douloureuse, il ne s’arrêtera jamais. Sa rédemption est devenu sa seule raison d'exister. Son purgatoire.

    Pour ceux qui ont péri à cause de lui.
    Pour ceux dont il a volé l'avenir.
    Pour celle qui lui a tout donné et à qui il a tout pris... Et qu'il regrette aujourd'hui jusqu'à sa propre existence.

    Sans peurDéterminéProtecteurTactiqueLoyalRésilientObsessionIsoléTraumatiséImpulsifRigideTrop honnête
    87 183Zaphkiel est un homme qui incarne un symbole de force qui a été dégradé après de longue année d'isolement et combat, au point où ce symbole n'est même plus reconnaissable que par ses actions. Sa stature imposante et athlétique est remarcable regard : des épaules larges et puissantes soutiennent une silhouette sculptée par des années d'entraînement et de discipline. Sa démarche est lente, mais assurée, presque prédatrice. Sa peau est couverte de nombreuses cicatrices qu'il a arrêté de compter depuis longtemps. De plus, à force de vivre à l'extérieur, il a commencé à dégager toujours une légère odeur métalique et terreuse. Sans oublié que son apparence est loin d'être soignée.

    Ses cheveux, d'un brun foncé, semblent toujours légèrement en désordre, comme s'il venait juste de se libérer d'une lutte intense. Ils encadrent un visage aux traits ciselés, où la mâchoire carrée et les pommettes hautes accentuent son apparence résolue. Les traits de son visage, souvent ombragés par une expression intense et concentrée, comme s'il était constamment focalisé sur quelque chose.

    Les yeux de Zaphkiel sont d'un bleu glacial, perçants comme des lames d'acier, mais derrière, on remarque très vite que la lumière de la vie a disparu, ne laissant que des braises. Une lumière venant d’une puissante colère, rugissante et explosive… Qui n’a jamais pu exploser, qui n’a jamais su sortir. Une colère qui suinte doucement de son être. Un prédateur dérangé qui continue de chasser ses proies, ne se laissant pas le temps de respirer… Malgré sa peau pâle, chaque contour de son visage est marqué par une légère rugosité, comme une preuve de son vécu et des défis qu'il a dû affronter.

    La tenue du chasseur a été conçu à travers les années, s’adaptant au fil du temps pour mieux s’ajuster au monde, avec des éléments qui évoquent à la fois la noblesse et la sauvagerie. Il porte une longue veste brune, doublée de fourrure sombre, qui flotte derrière lui ainsi qu'une écharpe grise ayant perdu toute sa couleur vive. Sous la veste, il porte une armure sombre, faite de cuir et de métal. Chaque pièce de l'armure semble avoir été reconstruite à plusieurs reprises, les plaques de métal présentant des soudures grossières et des rivets supplémentaires pour maintenir ensemble des morceaux endommagés. Le cuir de toute sa tenue est usé et patiné par le temps, avec des coutures renforcées là où il a été recousu après des déchirures.



    Dernière édition par Zaphkiel le Mar 16 Juil 2024 - 15:56, édité 4 fois
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    Zaphkiel

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    Re: Will you watch me end ? [FINI]Dim 14 Juil 2024 - 15:06
    You have not broken my heart - I have; and in breaking it, i have broken yours28 From of Place of Love 150 000 survivants dans une seule ville. Le restant de l’humanité, pour ce qu’on en sait. Il est impératif que tout le monde mette la main à la pâte. Que chacun et chacune se bat pour survivre, se battre et prouver au monde que nous pouvons encore vivre une année de plus. Que l’humanité n’a pas chuté. Que nous ne sommes pas finis... Mais malgré les efforts de chacun, certains avaient déjà abandonné. Le destin était scellé dans un cycle inutile. Le lever du soleil ne signifiait pas le début d’un nouvel espoir, mais l’horreur que le monde ne pouvait pas simplement tomber dans les ténèbres une fois pour toutes.

    Donc, certains s’abandonnent. Aux plaisirs, à l’indulgence et aux erreurs. Tout était bon pour fuir ce monde, l’espace d’un instant, l’espace d’un moment, le temps d’un simple oubli, le temps d’une bêtise…

    Et dans cette bulle, on s’adonne aux gens et aux plaisirs du monde, des autres, et des secondes plus tard… Dans un nouveau futur, on sait parfaitement qu’on a accepté de faire cela nous-mêmes… On regrette, on souhaite mourir… C’est comme ça qu’une femme se relève un matin, comprenant l’erreur de ses actions neuf mois plus tôt, comprenant ce qu’elle avait sacrifié pour l’amour d’un autre.

    Dans un cri, un enfant vit le jour. Un adorable enfant innocent et venant seulement de faire son apparition dans le monde… Pur de tout crime et erreur. Pourtant, il avait commis une offense aux yeux de la femme qui aurait dû lui donner l’amour d’une mère… Il avait les mêmes yeux bleu clair que l’homme qui l’avait abandonnée… L’enfant n’était même pas encore né que le destin avait décidé qu’il serait pourri, maudit et détesté. Un destin lui tombant dessus alors qu’il ne savait même pas encore que le soleil allait se lever demain.
    36 Children of the City Que fait un enfant lors de la fin du monde ? Alors que tout le monde veut se montrer utile et que cet enfant n’a jamais eu un ami, un frère ou un père. Pour lui, le concept de rêve est un mot chimérique n’ayant aucun sens et chaque jour n’est pas un combat pour la survie de notre société… Mais pour sa propre survie.

    Un enfant apprend du monde, de ses erreurs, mais il apprend surtout de ce qu’on lui dit. Qu’apprendrait un enfant si tout ce qu’on lui disait était de disparaître, de partir, de faire des tâches impossibles, de suivre des instructions déstructurées et irréalisables, uniquement pour l’écraser et lui faire perdre sa route ?

    Dans les rues de cette grande ville, un enfant se perd… Une fois de plus, mais est-il vraiment perdu quand il n’a nulle part où se rendre ? Nulle part où rentrer. L’idée d’une vendetta naît dans son esprit alors qu’il ne sait même pas encore correctement écrire ou calculer. Tout ce qu’il peut faire est de trouver un lieu de calme afin de fixer les étoiles couvrant le ciel, espérant discrètement que demain peut-être, sa mère lui ouvrira les bras…

    Et un jour, l’impossible arriva.
    39 Between Two Worlds Cher Journal, voilà déjà trois ans qu'il a été adopté dans notre famille. Voilà trois ans que Zaphkiel fait partie de notre famille. J'ai encore du mal à croire que Papa ait décidé si soudainement d'adopter un garçon de la rue. Même jusqu'à lui donner notre nom. Mon frère me répète que c'est très important, et même très grave. Il ne s'entend pas très bien avec Zaph, ils n'arrêtent pas de se disputer. Frangin dit qu'il est jaloux et Zaph répète que frangin veut le jeter à la rue. Ils sont violents, les garçons. Quand ce n'est pas papa, c'est moi qui dois intervenir. Maman est trop malade pour s'occuper d'eux. Et quand je suis là, ils arrêtent toujours de se disputer !

    Frangin est toujours taquin avec Zaph, mais moi, je l'aime bien, Zaph ! Quand on sort, il me montre toujours des trucs nouveaux, des choses que je n'ai jamais vues avant. Des recoins et des secrets en ville.

    Mais j'avoue avoir un peu peur pour lui. Durant la nuit, il a du mal à dormir, parfois, je l'entends pleurer et se rouler dans son lit. Hier soir, je l'ai croisé dans le couloir, assis par terre, il n'arrivait pas à dormir. Donc, pour l'aider, je me suis assise à côté de lui et nous avons discuté longtemps jusqu'à ce qu'on s'endorme.

    Il m'a dit un secret, que je ne pouvais dire à personne, donc je le dirai seulement à toi, journal, mais il avait peur. Il avait peur que mon père l'abandonne et il voulait faire comme mon père, devenir un membre des Vindicatores. Pour lui montrer de quoi il était capable. Je lui ai alors promis que je ne le dirais à personne et que quand je ferais des études, ensemble, on détruirait la corruption.




    Le garçon avait menti, il mentait comme il respirait, mais il ne pouvait pas lui dire… Oui, il avait peur, oui, il ne pouvait pas dormir… Mais il était dans le couloir, car une seule pulsion lui avait traversé l’esprit… Si le fils meurt, il deviendra le fils. Il deviendrait le fils et personne ne le rejetterait. Il serait à jamais accepté. Il serait heureux ! Il vivrait heureux. Enfin libre et en sécurité. Il fallait juste le tuer lui ! Le tuer pour enfin être libre !

    Mais il n’a pas eu le courage. La peur l’avait traversé… Le doute. Tuer était-ce la seule solution ? Est-ce que la sœur l’apprécierait encore après qu’il ait tué son frère ? Est-ce qu’il pourrait la regarder dans les yeux sans se sentir mal, sans avoir le moindre regret ?

    Perdu, ne se sentant plus à sa place, une chaleur se plaça à ses côtés, accepta d’écouter ses maux et de le réconforter, partageant une partie de lui en elle. Acceptant de garder ce simple secret, cette petite peur ridicule aux yeux d’adulte… Mais une peur cachant un immense secret dans le cœur du garçon. Et de cette protection, de cette promesse, un sentiment grandit dans le cœur du garçon. Un sentiment si fort que même dans la pire des journées, il suffisait de voir cette fille une seule fois pour éclairer toute sa journée.
    47 Rightfully Plus vite ! Plus vite ! Je me fiche de pisser du sang ! Plus vite ! Je ne peux pas la laisser ! Je ne peux pas la laisser tomber ! Je refuse !

    C’est ma faute, c’est totalement ma faute ! Je… Je ne voulais pas que ça lui tombe dessus ! Je voulais juste envoyer ce con dans un simple piège ! Juste le temps de lui faire peur ! Alors pourquoi Anastasia est là ! Pourquoi est-elle avec ce con de porc de frère ?! Ce n’était pas une mission de recherche, alors que fait-elle avec lui ?

    Poussant les gens hors de mon chemin, je ne m’arrête sous aucun prétexte, refusant de freiner peu importe qui essaye de se mettre sur ma route ! Je ne pouvais pas la laisser tomber ! Pas comme ça ! Quel con je suis ! Quel pauvre con ! Pourquoi le destin s’acharne-t-il ainsi sur notre famille ? D’abord, notre mère cède à sa maladie, père meurt en mission et vous allez me dire que juste parce que je voulais faire peur à cet imbécile de Mikael, il a fallu qu’il emmène Anastasia avec lui ?!

    Non ! Ce n’est pas sa faute ! C’est la mienne, juste la mienne !

    Traversant la route, la forêt, les arbres, les rochers, peu importe ce que le monde m’offrait, je ne ralentissais pas. Je ne pouvais pas m’arrêter, je ne pouvais pas freiner ! Pas ainsi ! Pas maintenant ! C’est ma faute ! Juste parce que je voulais qu’il me lâche ! Qu’il me laisse tranquille ! Qu’il me laisse être amoureux d’Anastasia ! Je voulais juste lui faire peur… Non, je ne voulais pas lui faire peur ! Réalise un peu, je l’ai envoyé droit dans un piège ! Un groupe de Vindicatores aurait pu s’en sortir sans trop de blessures… Mais une équipe de chercheurs ? Non ! Il a dû apporter des renforts ! C’est logique ! Anastasia lui aurait dit de faire attention ! Oui !

    Je vais les retrouver !
    Un peu blessés mais bien vivants !
    Ils iront bien ! Ils seront là !
    Ma famille sera là !
    Ma famille est encore…



    Comme un refus face à la réalité… Je bloque ma gorge, me retiens de crier, de pleurer ou de vomir. Je pouvais encore m’en souvenir, comme enchaîné à ma peau. Mes rêves me tirant en arrière, retenant le peu de ce qu’il restait de moi en place. Je chargeais dans l’abysse, avec la main de Dieu dans mon dos et la colère des cieux dans ma main. J’abandonnais toutes mes défenses, toute forme de sécurité, toute protection, chargeant dans les monstres, ne voyant que rouge, refusant de voir la réalité en face.

    Mon épée tranchait à travers la chair, mes membres s’engourdissaient au choc contre les os. Je refusais de leur laisser un moment de répit, un moment pour fuir ou espérer s’en sortir ! Ne voyant qu’un monde cramoisi, je pouvais sentir sur mon visage mon propre sang et, coulant de mes yeux, mes propres larmes. Des échos mélancoliques du passé traversaient mon esprit alors que je ne cherchais qu’à me venger, une vengeance aveugle et folle. Baignant dans le chagrin et me noyant dans la colère, je n’étais plus qu’un animal sauvage, affrontant chaque obstacle à l’instinct, espérant qu’à chaque coup, je ne verrais pas le lendemain ou que je les terrasserais tous jusqu’au dernier ! Tous ! Sans exception ! Sans pitié !

    C’était à moi ! À MOI ! Ma vie ! Mon monde ! Mon amour ! Je préfère mourir que vivre une seule seconde de plus en sachant que j’ai leur sang sur les mains et de vivre dans cet avenir misérable ! Ils étaient tout ce que j’avais ! Tout ce qu’il me restait ! Tout ce qui séparait qui j’étais de ce que je suis !

    Trancher leurs têtes ! Marquer leur corps de mon motif ! Les massacrer jusqu’au dernier ! Me perdre dans mes ennemis, devenant un monstre comme eux, ne m’arrêtant sous aucun prétexte !

    Je rêvais juste… de vivre avec eux, paisiblement… de pouvoir les étreindre contre moi. Est-ce que c’était ça, mon destin ? Est-ce que ce n’était que ça, la vie ? Un jeu ! Un vulgaire monde de hasard où n’importe qui peut perdre tout ce qu’il possède sur une seule erreur ! Un monde où personne ne peut avoir de seconde chance ! Un jeu cruel sans aucun sens où le résultat de la partie n’est que notre souffrance et agonie pour le plaisir des dieux et des démons ! Jouant de notre vie sur un simple dé !

    Non, je grince des dents et crie, souffrant de chaque assaut pour en rendre un autre… Ce n’était pas eux… C’était moi !!! C’était moi l’erreur ! C’était moi qui avais agi comme un imbécile aveugle ! C’était moi qui pensais que rien ne changerait ! Je n’étais pas différent des monstres que je massacrais !

    J’ai moi-même englouti mon destin dans cet enfer et je ne fais que crier en lubrifiant ma lame de mon sang et de mes larmes, ne pouvant même plus entendre mes cris perçants, ma gorge n’étant plus capable de créer le moindre son à part des bruits d’animaux criant dans un abattoir. Une berceuse aux oreilles du destin qui devait se moquer de moi, se moquer de moi qui avais détruit ma propre vie, ne me laissant aucune chance de revenir à mes vieux jours heureux.

    Je ne pouvais plus réclamer ce qui était à moi, je n’avais plus rien ! Et je voulais simplement perdre ma vie dans cet excès de colère, engourdir ma tristesse dans cet instant et partir pour de bon de ce monde !

    ...

    Et plus rien… Le bruit statique de la pluie, l’eau coulant dans mes blessures, la douleur et le son ressurgissant en moi dans une cacophonie de sensations… Et plus rien d’autre autour de moi. J’étais entouré d’une vue macabre. Pas une seule personne n’était debout. Pas une bête ne bougeait… Et elle était là… Immobile… Ses beaux cheveux trempés dans la boue et le sang. Son regard vide et sans chaleur.

    Effrayé, je m’approche doucement, espérant juste la voir encore bouger, la voir encore réagir, la voir sourire une fois de plus… Elle était ma lumière. La seule personne capable de me briser, de transformer mon cœur de glace en neige fragile.

    Elle restait là… Immobile… Je lui ai fait cela. Je l’ai transformée ainsi. Je l’ai tuée de mes mains. Je l’ai repoussée et tuée dans ma stupide avidité. L’attrapant, je tombe à ses côtés, incapable de me tenir correctement. Je la pose contre moi, la serrant contre moi, essayant de lui tenir chaud, de lui rendre toute la chaleur qu’elle m’avait donnée. Je voulais lui donner tout ce qu’il me restait. Échanger ma vie contre la sienne, je voulais crier aux dieux, appeler à l’aide, arrêter le temps, changer le monde, sacrifier toutes les misérables vies ! Tout ce qui faisait de moi ce que j’étais pour la sauver ! Je ne pouvais que pleurer contre elle, priant les dieux de prendre ma vie et d’effacer mon existence à jamais pour la voir à nouveau sourire. Lui laisser même juste une seule seconde, que je puisse lui dire à quel point je l’aime, à quel point je regrette toutes les conneries que j’ai pu faire.

    Elle était ma nuit ! Elle était mon ciel étoilé qui m’aidait à rêver et à garder espoir pour le lendemain. Que le ciel me foudroie ! Que ma vie s’arrête ! Et que mon corps s’immobilise une fois pour de bon ! C’est elle qui m’a appris à être fort, à ne plus avoir peur et à me battre pour des gens que je ne connaissais même pas ! Que je pouvais réparer mes erreurs ! Devenir une meilleure personne !

    Je ne saurais plus quoi faire ! Elle m’avait donné tant pour vivre, mais une fois sans elle, je n’avais plus la moindre envie de voir le lendemain ! Je voulais sentir sa main, encore une fois contre ma joue… Juste une seule fois de plus… Entendre une fois encore sa voix. L’entendre juste me donner un dernier conseil. Une dernière parole… M’excuser de mon crime et me pardonner mes erreurs.
    54 Through Patches of Violet Je me déteste… Je me hais ! Je m’abhorre, je m’exècre, me maudis, me dégoûte et me condamne à une éternité dans le plus profond des enfers ! Là où jamais la moindre larme du soleil ne pourrait me toucher. Je me tuerais, encore et encore, si je ne méritais pas de souffrir plus ! J’étais le criminel qui l’avait poussée vers sa mort et je méritais la souffrance qui me faisait tenir debout. Je devais tenir sa parole, sa volonté et continuer en avant.

    J’ai échoué. J’ai pris peur. Et je mérite ce qui m’arrive. Même si dans sa mort elle ne se séparera jamais de moi, j’ai moi-même mis les chaînes autour de ma nuque. Même si je finis par m’étrangler et sacrifier tout ce qui faisait de moi ce que j’étais… Je le méritais, je devais tenir cette douleur en moi, garder mes sentiments pour moi et me battre.

    Étudier mon ennemi, le connaître, apprendre ses agissements, ses envies et tout ce qui compose sa vie… La corruption chasse l’humanité… Et je ferai comprendre à la corruption elle-même qu’elle peut être chassée… Car elle est à mes côtés… Car je l’ai enchaînée à moi, ses espoirs, ses rêves et ses sentiments.

    Peu importe le nombre de fois que je ferai erreur ou que je finirai blessé jusqu’aux portes de la mort, je continuerai d’avancer toujours plus loin. Je le mérite… Chaque douleur, souffrance et difficulté… Ce n’est que ma punition pour t’avoir fait cela… Pour t’avoir détruite… T’avoir ruinée… Et si mon existence est une erreur, je la forcerai à réparer ce que j’ai causé… Je sacrifierai ma propre destinée pour accomplir la sienne...



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