Il n’existe pas de coïncidences hasardeuses…

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Diane Clive

Messages : 71

Dalias : 470

Dux Avaritia

Miles

Arlecchino — Genshin Impact

DC :

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Il n’existe pas de coïncidences hasardeuses…Sam 22 Juin 2024 - 12:03

Diane CliveArlecchino — Genshin ImpactDux Avaritia37FémininBisexuelleDirectrice du Mirage d'OrJe ne souhaite pas une chambre au Domus Civitatis

“Pour avoir de la prestance, il faut avoir le souci du détail.”
Pour parvenir à ses fins, il suffit de ne rien laisser au hasard. L’aspect, la forme, le ton, Diane exerce son contrôle sur chaque facette de sa vie. Malheureusement, ses collaborateurs, ses employés et ses partenaires sont soumis au même perfectionnisme. Cependant, elle sait que pour avancer, il faut être soutenu, alors il lui arrive de faire passer de la manipulation et de la cruauté pour de l’empathie. Aider quelqu’un au détriment d’autres, tant que cela sert ses intérêts, elle n’hésitera pas. Ce qui fait que dans la famille de la Pègre, elle est appréciée et respectée, car lorsqu’elle en a l’occasion, elle donne les moyens aux autres d’atteindre leurs objectifs.

Ce n’est pas de la gentillesse, de la loyauté ou de l’amicalité, elle le fait pour son image et surtout pour la reconnaissance.

“La vie n’est qu’une succession de marches à gravir”
Sa route, elle l’a tracée elle-même, au fil de ses décisions et de ses choix moraux. Avec tous les moyens engagés, le temps passé, il n’est plus question de changer de voie, alors elle continue, marche après marche, à gravir la hiérarchie. Devenir la prochaine Domina Ombra lui irait bien… Même si pour le moment, le titre de successeur revient à quelqu’un d’autre, elle se prépare à rayer chaque nom les uns après les autres. Cependant, il n’est pas question de s’empresser, la patience est une qualité surtout lorsqu’on est stratège, alors elle attend son heure observant ses adversaires discrètement. La famille n’est qu’un titre qu’elle accepte de porter, sans pour autant s’y rallier.

Si sa façon de penser lui permet d’évoluer, de s’adapter, elle la coupe de tout sentiment. Lorsque tout le monde peut être un pion à déplacer, il est difficile de nouer des liens ou de se montrer intime. Pour combler ses manques d’affection et d’attention, elle paie des prostitué(e)s, car à ses yeux, l’argent est la seule valeur sûre. Si elle rémunère sans rechigner, si elle se montre plus que généreuse dans ses cadeaux, peu de chance qu’on lui tourne le dos.

Sa peur de la trahison la pousse à ne jamais se confier et à haïr même les confidences. Elle préfère les relations d’intérêts, avec leurs bénéfices et leurs pertes énoncées. Le hasard n’a rien à faire dans les relations humaines.

“Seul le contrôle de soi nous sépare des animaux.”
C’est tout un art de rester stoïque face aux inconvénients et aux déconvenues… Un art qu’elle cultive, presque à la manière d’une artiste sur scène. Sa froideur démontre son calme, son savoir-être et surtout, sa confiance en elle et ses projets. Laisser autrui lire en soi est un pari qu’elle ne compte jamais prendre, il vaut mieux compartimenter.

La seule émotion qui lui échappe encore, c’est la colère. Lorsque celle-ci la gagne, elle peut se montrer autoritaire et intransigeante. La médiocrité n’a rien à faire autour d’elle, les incompétents sont rapidement dégagés de ses rangs. Mais… Diane se méfie des ambitieux. Ce sont eux qui mentent et trahissent. La Dux préfère donc s’entourer des dociles et des serviables et avec eux, elle aime se placer en bienfaitrice. La reconnaissance est facile à obtenir, il suffit d’être juste et généreux.

“Ce n’est pas que je ressens rien, vous ne m’intéressez pas, tout simplement.”
Perdre son temps lui est insupportable. Lorsqu’elle ne voit aucun intérêt en quelque chose ou quelqu’un, elle n’hésite pas à l’exprimer. L’excellence se gagne dans la douleur et la difficulté, alors le meilleur cadeau qu’elle puisse faire, c’est de ne pas ménager.

Il est difficile de cerner une femme comme Diane, elle montre ce qu’elle veut montrer, remplissant sa vie comme on remplirait un cahier des charges, mais comme tout être humain, elle a quelques points faibles. La boisson, les drogues et surtout le sexe. Femme libérée, elle assume parfaitement ses besoins et ses envies, ce qui peut être déroutant, surtout lorsque c’est exprimé avec sérieux et calme. Passionnée par la musique, elle aime écouter les chants, les orchestres du Norden… elle passe donc beaucoup de temps au théâtre Odeum Lucidum pour se détendre. Un péché mignon qu’elle ne dévoile qu’à ceux qui la prennent sur le fait.

“Je déteste le hasard. Ironique, n’est-ce pas ?”
Pour elle, les jeux de hasard sont une perte de temps et surtout une invention idiote pour détourner l’attention de ce qui importe réellement. Un passe-temps risible, sans aucun intérêt… Ironique, hein ? Diane dirige le plus grand casino de Lucidalia, toute la section jeux de la Pègre paris, mises, cartes, roulettes, combats, sports, sont sous son influence. En plus du Mirage d’Or, elle possède d’autres établissements plus modestes et surtout quelques arnaqueurs organisant des jeux dans les rues de la cité.

C’est une industrie fascinante, voir autant de personnes dépenser, dilapider, autant de dalias, dans des plaisirs aussi futiles que le jeu… c’est grisant. Il lui arrive d’observer les joueurs de son casino avec un intérêt étrange et malsain, l’addiction est un fléau, elle en est l’incarnation sur certains vices, mais le jeu étant derrière les ficelles, elle sait qu’au casino, c’est toujours la banque qui gagne.ÉléganteAmbitieuseObservatriceMaîtriséePerspicaceMéticuleuseApathiqueCalculatriceAutoritaireSarcastiqueOrgueilleuseTêtue

62180Il est certain que Diane ne passe pas inaperçue. De son mètre quatre-vingts, elle a cet air précieux et suffisant, qui engendre l'admiration ou le mépris. Si elle se moque que ses choix et sa moralité soient jugés, il y a bien une chose qu’elle ne supporte pas : qu’on souligne les conséquences de sa corruption. Impressionnante, stoïque, elle sait occuper l’espace, captiver et ses talents d’oratrice participent à sa prestance. Du moins, pour ce qu’elle laisse paraître, car dans le privé, elle se montre plus morose, acerbe et cynique.

Élancée, sportive, ses entraînements lui ont forgés un corps athlétique. Grande, sculptée, elle sait mettre en avant son corps dans ses différentes tenues. Diane a toujours développé ses goûts et sa culture, surtout en ce qui concerne la mode et les apparats.

Sa chevelure est longue, d’un blanc immaculé, bien que quelques mèches rousses, d’un rouge éclatant depuis son incident, cohabitent avec d’autres mèches noires. Pour donner du mouvement à sa chevelure, sa coupe est dégradée. Stricte, elle se coiffe d’une couette basse pour rester, mais dans le privé, elle préfère les lâcher.

Ses mains sont rarement camouflées, affichant une peau noirâtre, d’un noir intense, où quelques motifs symétriques, bien plus sombres encore, longent ses bras jusqu’à s’effacer. Pour conclure, ses ongles sont longs, acérés, colorés de noir ou de teintes sombres, elle aime les assortir à son maquillage ou à ses vêtements.

Le plus surprenant, c’est bien son regard. Ses yeux sont noircis, ses pupilles dessinent des croix carmines, ces particularités lui viennent de sa contamination à la Corruption. Son regard profond est glacial, elle n’affiche pas ses émotions, restant de marbre aux perturbations, bien qu’il lui arrive avec de rares personnes, dans un cadre intime, à se laisser aller à quelques émotions et expressions épanouies.

Soignée, Diane prend grand soin de son apparence et de l’image qu’elle dégage. Maquillage, vêtements, bijoux, aucun détail n’est laissé au hasard, elle se prépare en fonction de ses objectifs.

Diane incarne une dualité fascinante entre élégance, mystère et froideur et cruauté. Une beauté belle à observer, piquante à côtoyer.

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Dernière édition par Diane Clive le Sam 22 Juin 2024 - 12:35, édité 4 fois

Statistiques du personnage
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Diane Clive

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Re: Il n’existe pas de coïncidences hasardeuses…Sam 22 Juin 2024 - 12:04

La confiance est pour les imbéciles, je préfère le contrôle.Née d’une famille reconnue, vivant au Suden, de deux parents gradés aux rangs des Vigilae, tout prédisposait Diane à une vie rangée, loin des funestes affaires de la Pègre. Pourtant, il arrive parfois que l’existence joue de vilains tours.

Exemplaire, elle a dès l’enfance suivi les enseignements de ses parents, mais également d’un instructeur privé. Combat rapproché, maniement de l’épée, stratégie, tératologie, survie, son enfance a été celle d’une petite militaire modèle. Diane a donc démarré sa vie dans la rudesse des arts militaires.

La culture, les sciences, les arts, rien n’a été laissé au hasard dans l’éducation de la jeune guerrière, qui a passé une grande partie de son enfance à étudier à la Bibliotheca Communis.

Tout la prédisposait à une carrière aussi brillante et immaculée que ses parents. Déterminée, orgueilleuse, ambitieuse, elle a été forgée pour incarner l’avenir de Lucidalia, l’avenir de l’humanité… Pourtant…

Très tôt, l’ambition de la jeune fille donnait de mauvais signaux. Prête à écraser les autres élèves pour s’élever, Diane n’a jamais été gênée par l’idée de tricher pour arriver à ses fins. La fin justifie les moyens, n’est-ce pas ? Frappée d’un manque d’empathie, du moins envers ceux qu’elle n’estime pas, elle use de sales coups pour continuer à bien se faire voir des instructeurs et de ses parents.

Dès l’adolescence, Diane a commencé à poser problème. Si ses parents se sont toujours voilés la face sur le caractère impitoyable de leur enfant unique, ils en sont frappés quand elle commence à prendre des décisions par elle-même. Dès ses 14 ans, elle rejoint la légion des Vigilae, avec un seul objectif : gravir les échelons pour dépasser les espérances de ses parents…

Lors d’un entraînement à l’extérieur, supervisé par son instructeur Vigilae, un monstre échappe à la surveillance est s’en prend directement aux futurs Vigilae. Malgré la présence des adultes présents, il réussit à blesser plusieurs élèves, un mort est à déplorer et plusieurs blessés. Diane subit les effets d’une attaque, plongée dans la Corruption au plus proche de sa mélasse informe, elle sera rapatriée et mise en quarantaine. Malheureusement, elle a été touchée par la Corruption et en subira les effets. Au stade tres, elle encaisse les effets, vomissements, pertes de connaissance, douleurs, mais ce sont bien ses changements physiques qui sont les plus impressionnants. Ses bras, se teintent de noir, s’assombrissent au fil des jours, des motifs y apparaissent symétriques et anguleux, tandis que ses ongles s’aiguisent jusqu’à en devenir des griffes acérées. Ses cheveux blanchissent, noircissent, couvrant son roux naturel qui ressort en quelques mèches, ses yeux passent au noir, ses pupilles affichent un étrange motif en croix d’un rouge écarlate. Seulement, le pire est bien sa santé mentale qui se détériore drastiquement. Coups de colère, paranoïa, envie de violence, par crises, elle peut changer de comportement en un instant.

Après presque une année passée à l’hôpital Attano, elle en sort, avec la ferme intention de reprendre sa vie.

Si elle a vécu tant d’évènements, tant de souvenirs qui sont gravés dans sa mémoire, il y en a un qui l’a particulièrement marqué. Printemps 32, cette année-là elle fête ses 16 ans et elle participe pour la première fois à la Nuit des chimères, sa première sortie en public depuis son accident. Masquée, apprêtée, elle rejoint les danses et se retrouve affublée d’un cavalier à peine âgé de 7 ans. Une mission de baby-sitting camouflée, mais elle accepte donc de s’occuper du gamin et de s’assurer qu’il retourne à ses proches lorsque lest festivités cesseront. Elle doit bien le reconnaître, cette soirée l’a beaucoup amusé et si elle ne reverra sans doute jamais son “cavalier”, elle en garde un très bon souvenir. Un premier souvenir, pour une nouvelle vie et cette fois, elle ne se limitera pas à la place que ses parents veulent lui céder.

C’est à ses 17 ans, qu’elle rencontre celui qui la fera dévier de son avenir tracé, Salvatore Rinaldi, s'il ne se présente pas directement comme étant de la Pègre, sa prestance et son charisme, attirent tout de suite la jeune femme qui en tombe éperdument amoureuse. Un amour non-partagé, il est bien trop âgé, elle est bien trop jeune, mais ça ne l’empêche pas de découvrir un nouveau monde à ses côtés. Introduite peu à peu à la Pègre, d’abord elle effectue de petites missions d’espionnage, colporter des rumeurs, manipuler, voler des dossiers et plus elle s’y enfonce, plus ses méfaits s’accentuent. Loin d’être idiote, elle comprend immédiatement de quoi il est question et c’est en toute connaissance de cause qu’elle trahit les siens. Elle a toujours été comme ça après tout, prête à tout par ambition, la famille lui permet d’évoluer bien plus vite, de gravir les échelons, jusqu’à rejoindre son mentor, Salvatore qui à ce moment-là est le Dux Avaritia.

Diane s’impose en tant que bras-droit, sans pour autant quitter les Vigilae, ayant bien compris l’intérêt d’être dans la faction armée afin d’aider et défendre les intérêts des siens. Si elle ne développe pas réellement d’empathie ou de sentiments pour les membres de la Pègre, à l’exception de son mentor, elle sert ses intérêts et la loyauté paie dans le crime. Impitoyable dans sa gestion des crises, elle s’est fait connaître pour celle à appeler en cas de panique absolue, son calme et son manque d'attachement font d’elle un élément stable et réfléchi.

Les années défilent, elle passe les 20 ans et si elle arrive à tenir son image de femme impassible, dans la vie privée, Diane cède à ses pulsions, se défoulant de ses démons dans divers excès. Sexualité violente, alcool, clopes, drogues, elle arrive à compartimenter ses deux facettes. Salvatore n’arrange pas ses penchants, en finissant par céder à ses avances, plongeant dans une relation adultère dans le dos de l’épouse du Dux qui continue de gérer ses affaires et d’accroître le Mirage d’Or, son empire et territoire. Les jeux sont un excellent moyen de s’enrichir sur le dos des malheureux… Diane l’aide à développer ses finances et pendant qu’il s’occupe des sales besognes, elle devient peu à peu la figure saine de l’établissement.

Figure de proue, assistant aux événements, porte-parole, la jeune femme devient l’égérie du lieu insufflant son élégance à l’établissement. Maintenant que les affaires sont prospères, il faut s’étendre et pour ça, il faut rendre le jeu attrayant et surtout glamour. Des travaux sont entrepris, des changements ont lieu dans la gestion du casino, le tout supervisés par Diane. Salvatore préfère se charger des partenariats, des financements et surtout des contestataires ou des mauvais payeurs.

Le duo est équilibré, pourtant… Diane perd peu à peu pied. Plus son ascension se poursuit et plus ses angoisses la gagnent. Est-ce qu’on ne tenterait pas de la doubler ? Est-ce qu’un Vigilae compte mettre le nez dans ses affaires ? Est-ce que La Guilde va laisser la Pègre continuer de prospérer ? Il y aura forcément une fin et elle sera brutale, alors elle doit s’assurer qu’aucune mauvaise note ne s’ajoute à la partition. Ses alliés deviennent de potentiels ennemis, sa famille la renie définitivement, isolée, elle s’en remet à Salvatore qui reste son pilier.

Pourtant, lui aussi pourrait la trahir.

Il pourrait la vendre pour se sauver. Il vient d’avoir un fils, peut-être compte-t-il lui céder son empire. Après tout, le Mirage d’Or lui appartient autant qu’à lui, mais c’est lui qui détient seul le titre de Dux. Il s’absente souvent en ce moment… que cache-t-il ?

Diane se perd à ses pensées, parfois abstraites, souvent invasives. Les aiguilles du temps tournent inlassablement, et les jours se transforment en années, sans qu’elle ne le réalise, elle fête ses 27 ans. Un temps qu’elle voit passer au travers de son miroir. Sous-officière, vice-directrice du Mirage d’Or, les journées sont courtes et les nuits sont longues. Cependant tout bascule lorsqu’elle a une preuve concrète d’une future trahison de son amant. Un caloporteur a intercepté du courrier, où il évoque la possibilité de la faire tomber en l’accusant d’un crime, qu’elle n’a pas commis, pour l’écarter de la gestion et récupérer les rênes du casino. Il se trouve qu’à force de jouer de son influence, beaucoup la voient comme l’unique gérante. La signature, le sceau, il n’y a aucun doute… Salvatore s’apprête à la faire couler.

Si elle prend plusieurs semaines pour digérer la trahison, à encaisser le coup, elle finit par prendre les choses en main et convoquer une réunion. Il est temps d’avoir une discussion. Stoïque, elle le rejoint pour plusieurs heures de conversations houleuses qui se concluent sur un accord : elle récupère un pourcentage des recettes en échange de s’écarter volontairement de l’affaire.

Seulement, Salvadore Rinaldi trouve la mort avant que de quelconques papiers ne soient signés. Une mort d’apparence naturelle, l’autopsie est formelle : une mort regrettable et naturelle. Si peu questionnent le décès d’un personnage douteux, plongé dans le crime du Westen, certains évoquent une prise de pouvoir de son bras-droit qui accède donc au titre de Dux Avaritia et à la direction du Mirage d’Or. Diane ne démontre aucun regret, aucun chagrin, les affaires sont les affaires.

Seule, elle poursuit ses objectifs, continuant d’agrandir le casino, à développer les jeux d’argent dans Lucidalia, à doucement s'expandre et continuer d’étendre son influence. Sans difficulté, elle s’impose dans son rôle, atteignant un des plus hauts grades de la Pègre, accompagnant la Domina Ombra dans ses projets. Diane bouge habilement ses pions, jusqu’à même soudoyer certains Vigilae pour s’assurer que les abords de ses affaires ne soient pas approchés par de la concurrence ou par d’honnêtes gardiens de la loi.

Approchant la quarantaine, du haut de ses 37 années à agir pour son propre compte, elle se sait seule et se sent sans doute mieux ainsi. Sa paranoïa et ses besoins de contrôle se sont apaisés, ses crises arrivent à être contenues au Boudoir des Plaisirs où elle est une cliente de prestige régulière. Ses addictions sont toujours présentes, elles lui permettent de se détendre ou de passer du bon temps, surtout lorsqu’elle a besoin de couper avec ses deux fonctions. Femme occupée, elle paie souvent de la compagnie pour les quelques heures qu’elle peut libérer, et l’ironie c’est… qu’une des rares addictions qu’elle n’a pas développée est celle du jeu. La magicienne connaît les tours de passe-passe et les arnaques, elle a appris à s’en tenir éloignée.