Lucidalia Hunters
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  • Lucidalia Hunters

    Nous nous trouvons dans un monde au plus proche du désespoir, mêlant Corruption et affrontements contre des monstres de toutes les formes. Après l’apparition de la Désolation, un monstre gargantuesque détruisant tout sur son passage, l’Empire de Concordia a dû subir un exode maritime, s’échouant sur un continent inconnu, habité de créatures en tout genre. Il s’agit de l’An 0.

    Dans ce contexte apocalyptique, de nombreuses ressources de l’Empire ont été perdues, amenant la population au maigre nombre de 150.000 habitants. Forts de caractère, les rescapés ne se contentent pas simplement de survivre, mais prennent leur place sur ce nouveau continent : la ville de Lucidalia dissipera la Corruption.

    Aujourd’hui en l’An 54, les humains sont installés dans la ville, qui survit comme elle peut malgré l’hostilité des environnements alentours. Qu’il s’agisse de chasse, de sciences ou de récolte, chaque pan de la société lutte pour la même chose : la survie de l’Humanité. Vous participerez à celle-ci, dans un contexte post-apocalyptique victorien dans lequel chacun a un rôle à jouer !

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    Une utopie utopique à la fois ( Terminée )

    Une utopie utopique à la fois ( Terminée )

    Maria Clevens

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    Une utopie utopique à la fois ( Terminée )Ven 19 Juil 2024 - 14:44
    Maria ClevensHo'olheyak — ArknightDirectrice médicale42 FémininBisexuelleDirectrice / Médecin-ChercheuseJe ne souhaite pas une chambre au Domus CivitatisJe suis si fatiguée, si épuisée.. Et pourtant, je trouve difficilement le sommeil. Mes songes, mes pensées et surtout mes tracas ne cessent de me dévorer jour après jour, nuit après nuit. Mes rêves sont cauchemars alors que je revois en boucle le moment du déchirement, le moment qui a brisé mes espoirs et mes rêves. Ce moment précis où tout parti en fumée, cet instant solennel où j'aurais dû mourir comme eux, mais dans un concours de circonstances... Je suis toujours là en vie, avec cette sensation de culpabilité que ne cesse de me harceler. Pourquoi eux et pas moi ? Pourquoi je suis en vie ? Comment ? Comment je pouvais encore être là alors qu'eux non... Tous sont disparus. Je suis la dernière du groupe...  Chaque jour, je ressens ce poids sur mes épaules, cette charge pesante qu'est leur mort, mais surtout leurs espoirs d'un meilleur futur. Un meilleur futur...

    Quel espoir vain, il ne peut y avoir de futur meilleur... C'est impossible qu'il y ai la moindre chance d'un meilleur futur et pourtant... J'essaie d'y croire. J'essaie de poursuivre notre projet, notre oeuvre et notre vision. Celle d'éradiquer la corruption. De briser le cycle... Un beau rêve, relevant d'une pure utopie. Et si... Cette possibilité existait réellement ? Je ne peux pas passer à côté de cette possibilité... Alors, je m'applique à la tâche. Chaque petit moment où je ne travaille pas pour l'hopital, je poursuis mes travaux et mes recherches. Parfois, je retourne à l'extérieur pour trouver des réponses et me sentir revivre. J'aime toujours aller à l'extérieur, explorer et apprendre. Quand je peux, je sors. Quand ce souvenir m'alourdit beaucoup trop, je dois retourner hors de la cité pour me changer les idées. Même si mon travail me libère beaucoup, occasionnellement ce n'est pas assez.

    Je ne suis pas qu'une personne avec ses problèmes, j'ai bien plus que ces doutes à offrir à autrui et messire Attano l'a bien vue quand il m'a engagé pour aider à l'hôpital. Mes mains font des miracles, mon cerveau concocte des oeuvres et ma passion curieuse propulse mes projets. Je ne suis pas un prodige, pas même un génie. Et pourtant, je sais me montrer à la hauteur des espoirs et espérances. Tout savoir, tout comprendre et tout tester sont les manivelles qui m'animent. Je n'ai pas eu de grandes études, ni même été très doué en cours... Mais j'ai appris à contourner mes soucis d'apprentissage par une auto-didactie innée et une passion pour la lecture. J'apprends, je teste et je conçois moi-même. J'aime expérimenter pour comprendre. Ce n'est peut-être pas la meilleure méthode, mais c'est ma méthode et c'est ainsi que j'évolue constamment.  Une constante qui, je l'espère, pourra aider le bien commun, car c'est mon seul but probant. Je ne vis pas pour ma gloire, mais pour celle de la cité.

    Une belle idéologie que j'espère pouvoir transmettre aux futures générations de praecones que je surveille avec une attention toute particulière. Je les surveille, les aide et les conseille au mieux de mes capacités et de mes compétences. Ils sont le futur, alors il faut veiller sur eux, tandis qu'ils murissent. HabileLettréeModesteTravaillanteMaternelleAttentiveUtopisteInsomniaqueCurieuseAnxieuseDistraiteSecrète
    70175Mon corps fatigue. Les années s'accumulent graduellement et je peux sentir tranquillement l'usure du temps me suivre parfois. J'ai vécu d'expédition en expédition pendant tant d'années que mon corps en ressent maintenant les contrecoups. Chaque petite douleur et blessure du passé ressurgissent par moment pour me rappeler mes origines et la base de mon existence. Je suis avant-tout une aventurière, une chercheuse sur le terrain, une praecone qui sortait sans cesse. Je ne suis pas une bureaucrate comme présentement. Cette vie de directrice est... plus tranquille, plus passive et cela se ressent de plus en plus. J'ai pris du poids, je le sens et le remarque sans cesse. Je suis encore en forme pour mon âge et mon poids reste encore correct, mais il n'en reste pas moins que je ne peux nier le fait que j'ai pris quelques kilos.

    Mais ça ne change pas grand-chose à ma silhouette ou à ma stature. Ma grandeur n'a pas changé, même que je suis certaine d'avoir perdu un petit centimètre. Ou peut-être est-ce mon imagination ? Il n'en reste pas moins que malgré ces petits détails, ils ne sont rien devant mon vrai défi. Mon corps a eu du mal à récupérer de ma dernière grosse blessure. L'une de mes jambes traine, par moment. La blessure au genou ne s'est pas complètement remis et parfois quand la météo n'est pas de mon côté, je dois user de mon bâton pour me déplacer efficacement. Les affres du temps ne sont pas compatissantes avec moi, mais ça ne m'arrêtera jamais.

    Et la preuve, je reste plutôt intéressante à regarder, et ce même avec mes attributs en bonus qui, il ne faut pas se le cacher, ne passe aucunement inaperçu. Que cela soit l'imposante queue serpentine ou ces... je ne sais toujours pas comment les nommer, plumes sur ma tête qui ornent mon crâne ? Un ornement surprenant qui attire les regards, c'est certain. Dans tous les cas, j'ai appris à vivre avec tout cela depuis tellement d'année que tout va parfaitement bien maintenant.

    Et puis, si cet attrait attire les regards sur ma longue chevelure d'argent, mon regard bleuté verdoyant ou même mon sourire rosé et songeur... Eh bien ça me va.


    Dernière édition par Maria Clevens le Lun 22 Juil 2024 - 2:16, édité 2 fois
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    Re: Une utopie utopique à la fois ( Terminée )Dim 21 Juil 2024 - 17:31
    Nous avions la même vision, la même utopie. Maintenant, je suis seule pour paver le chemin vers cet idéal.12L'éveil.Je suis née ainsi, affligée par la corruption. Affligée par des problèmes que je ne pouvais qu'accepter. Des problèmes qui font toujours partie de moi. Des cadeaux de ma mère pour que je me souvienne d'elle-même lorsqu'elle moura. Des dons qui me rendent bien unique. Des dons qui manquèrent de peu de précipiter ma mort, car la corruption avait rendu difficile mon développement.
    Je n'appris que bien plus tard quand je fus en âge de raison, ce qui était arrivé et les raisons pourquoi je suis ainsi.

    Mais avant-tout, parlons de mes parents, deux êtres incroyables qui ont dédié leur vie à l'évolution de la cité et qui dédient toujours leur temps à la cité, malgré leur soixantenaire passé. Deux valeureuses âmes qui ont orchestré le chaos pour créer mon futur. Fier mineur, bucheron, forgeron, charpentier... Bref, homme à tout faire, mon père, Edmund Clevens, est un monument imposant et incroyable. Du haut de son mètre quatre-vingt-dix, il domine ce qui l'entoure, enjoignant une aura de calme et de sérénité là où il passe. Un homme simple qui a survécu aux tourments des mois obscurs grâce à sa persévérance et ses muscles. Alors que de l'autre côté du spectre, il y a ma mère, Clémence Vilroy, une académicienne qui était encore aux études quand la désolation est apparue. Plus petite et menue du haut de son mètre soixante, elle est bien plus cérébrale et énergique que mon père. Survivante comme mon père des mois obscurs, elle doit sa vie à ce dernier qui lui a permis de sortir du navire où ils se trouvaient. Elle avait été coincée par une poutre, alors que le navire menaçait de couler. Suivant son instinct, mon père avait fait route arrière pour porter assistance. Et ainsi, ils finirent par se lier d'amitié et surtout s'unirent après un temps.

    Après cela, ils formèrent un tandem inséparable, sortant hors de la ville pour tenter d'ouvrir la voie aux autres. L'un rejoignant les messores, l'autre les praecones. Ils s'impliquèrent beaucoup, voir trop. Ne prenant pas en compte les signe de ma naissance future, ma mère continuait ses expéditions à l'extérieur, s'exposant à la corruption qui s'imbiba en elle... Puis en moi au travers d'elle. Pire encore quand elle fut blessée lors d'une sortie. Sa blessure s'infecta et transformant une partie de son corps.

    C'est ainsi qu'après coup, elle réalisa alors qu'elle était enceinte. Et c'est pour cela que je naquis avec ces petits détails en prime. Une naissance difficile... Je fus selon eux morte pendant un bref instant, comme mon corps supporta mal la sortie. J'eus quelques complications minimes, mais en général... comme mon corps avait déja été longuement exposée à la corruption, mon corps put s'adapter.
    26Les utopistes.Nous étions cinq, cinq jeunes amplis d'imagination, de passion et surtout d'espoir. Nous étions cinq qui souhaitions tous la même chose. Nous avions un but et une vision commune. Je les ai connues dans l'un des grands foyers. Comme mes parents ne pouvaient pas toujours veiller sur moi, je devais aller au grand foyer pour m'instruire. Une instruction qui me semblait plus souvent qu'autrement ennuyante. Je n'aimais pas rester assise des heures pour suivre un cours, cela m'ennuyait et je démontrais fréquemment peu de progrès. Jusqu'à trouver un ouvrage sur le sujet traité et soudain, mon intérêt renaquit. C'est ainsi que ma passion pour la lecture évolua sans cesse. Surtout que j'étais généralement laissée pour compte. J'étais différente de la majorité, alors on préférait m'éviter. Jusqu'à ce qu'un jour, alors que je m'isolais dans mon coin, j'eus la surprise de découvrir une fille assisse proche de moi. Elle ne m'adressa pas la parole, ni même s'intéressa à moi. Du moins, jusqu'à ce que deux jumeaux apparaissent devant nous, faisant signe à la fille de venir. Déclarant qu'ils avaient trouvés un truc. La fille se leva et commença à partir avant de s'arrêter pour m'interpeller pour m'enjoindre à les suivre.

    Curieuse, je les suivis pour rejoindre un autre garçon qui avait trouvé une statuette étrange. Rien d'impressionnant et d'important en soi, mais sur le coup, je fus surprise de constater qu'ils se connaissaient tous déja et que la jeune fille avait décidé unilatéralement de m'inviter à les rejoindre. Cette jeune fille aux longs cheveux de feu semblait même être la chef du petit groupe. Fonceuse, Abigail était le noyau central du groupe, celle sur qui on pouvait se fier. Il y avait aussi, Evandor, le grand gaillard au coeur d'or, une imposante pièce d'homme pour son jeune âge. Et pour finir, il y avait les deux frères, Merrick et Mayer. Les jumeaux toujours fourrés dans les pétrins, premiers à créer des soucis et surtout premiers à les fuir. Et pour finir le groupe, il y avait maintenant moi, qui... était le cerveau du groupe ? Des cinq présents, je paraissais être celle qui avait le plus de connaissances.

    Bref, nous étions un petit groupe hétéroclite aux grandes ambitions. Nous avions tous un but précis dans le futur proche. Et nous avions comme objectif de toujours travailler ensemble pour le bien commun. Plus le temps passait et plus notre camaraderie évolua sans cesse. Nous étions sans cesse plus proches les uns des autres. Nous passâmes une grande majorité de notre jeunesse et de notre adolescence ensemble. Nous étions rarement séparés. Et quand nous fûmes en âge de choisir notre destin. Nous prîmes différentes voies, qui nous menèrent tous au même point de départ. Chacun rejoignant une organisation différente pour accroitre nos potentiels personnels, mais surtout pour accroitre notre efficacité commune. La rousse qui rejoignit les Vindicatores, les jumeaux s'allièrent aux Messores, le gaillard suivit les Vigilaes et moi, je rejoignis les Praecones pour parfaire mes connaissances. Grâce aux connaissances accumulées des Prae, je fus en mesure d'étendre mon apprentissage. Étendant mes domaines d'expertise, je m'employais à toucher à tout. Ma soif de connaissance muée par ma curiosité me poussait à tout savoir. Et pourtant, au travers de tout cela, je trouvai une voie qui m'allait comme un gant. La médecine, dans sa généralité, m'offrait un sentiment de bonheur, alors que je pouvais sauver des vies.
    34Les glorieux.Nous avions tous des voies différentes, mais un but commun qui nous reliait. Nous avions cette naïve espérance de pouvoir trouver, un jour, un remède à tous les problèmes du monde. De trouver l'ultime possibilité. Jeunes pleins d'espoir que nous étions, nous n'étions pas à l'aise avec l'idée de n'aider qu'à améliorer le quotidien des gens. Nous voulions plus, même si le chemin, nous le savions, allait être long et empli d'étapes et d'embuches. Surtout que nous étions encore jeunes et sans réelle expérience de l'extérieur.

    Sous la supervision de gens plus aguerris, comme mes parents, nous commençâmes nos sorties hors de la cité. Des tâches simples et sans réels dangers au début, jamais bien loin de la cité. Nous étions toujours en mesure d'être assez proche au cas où un problème surgissait pour nous happer. Nous étions peut-être bien naîfs, nous n'en restions pas moins attentifs à notre condition de jeunes sans expériences. Passé les premiers mois, puis la première année, nous nous sentions déja plus à l'aise à l'extérieur des murailles. Nous nous imaginions très clairement pas au niveau des élites, mais nous commencions à prendre le tour. Et c'est ainsi qu'alors que j'étais dans les débuts de ma vingtaine, que nous fûmes envoyés pour une mission de retrouvaille et d'escorte. Une tâche qui ne devait pas être difficile, car les gens recherchés se trouvaient dans un coin connu.

    Une mission qui en apparence se déroulait bien, se révéla être une quasi-catastrophe. Quand nous arrivâmes sur site, une odeur ferreuse nous accueillit, une odeur douloureuse et puante... Nous trouvâmes alors les deux personnes au sol, gisant dans une petite mare de sang. Accourant à leur côté pour essayer de les soigner, je découvris avec horreur que l'un des deux personnes était un prae que je connaissais. L'un de ceux qui m'avait servis de mentor quand j'étais entrée dans le groupe. Sentant un pouls faible, alors que je l'auscultais, je tentai de tenter de le réanimer. Je voulais essayer de le sauver. Il m'avait tant aidé par le passé, je ne pouvais l'abandonner. Après plusieurs essais, il avait finalement repris connaissance, pour afficher un regard horrifié en me voyant, tentant même de me repousser. Il balbutina plusieurs mots et phrases semi-compréhensibles... Danger, fuyer... Un piège... Je ne comprennais pas, et je n'avais comme idée que de le sauver.

    Mais une petite roche qui dégringolait, suivit d'un cri me tira hors de mes pensées, alors qu'une bête immonde sortait de sa cachette pour me sauter dessus. Repousser de justesse par Evandor, qui avait pris position pour me couvrir. Mon collègue souleva la hanse de sa sacoche en me la tendant, m'intimant de fuir et vite. Les larmes aux yeux, le coeur serré, j'agrippai la sacoche pour aussitôt repartir vers l'endroit d'où nous venions. Couverte par mes amis et alliés, nous nous repliâmes rapidement, faisant bien attention à ne pas être attaquer en traître par la bête.

    Réussissant de peine et de misère à retourner à la cité, nous informâmes nos supérieurs de l'échec partiel de la mission... Un échec total pour moi, comme je venais de perdre des collègues, donc un important... M'isolant de mes amis, je noyai mon tourment dans mes recherches et la lecture, voir parfois même dans l'alcool quand ce n'était pas assez. Ce fut Evandor qui vint un soir me trouver pour tenter de me sortir de ma torpeur. Une soirée qui prit une tournure surprenante alors que nous eumes nos premiers ébats ensemble. Après cette soirée, je repris un peu plus du poils de la bête, même si je me sentais toujours aussi coupable de cet échec.

    Au courant des mois suivant, je participai à plusieurs missions qui furent parfois concluantes et parfois non... Mon expertise du terrain et de la corruption s'amélioraient sans cesse et je réussissais des petits miracles. Mais même des miracles ne sauvent pas toujours les gens... J'ai toujours fais de mon mieux, mais je perdis quand même des alliés... Des patients... Et parfois, des connaissances. Mais tout cela ne dura qu'un temps, car j'eue cette... douloureuse surprise de découvrir que j'étais enceinte. Logique, après ces moments avec Evandor, mais quand même, je ne pensais pas que cela m'arriverait aussi soudainement. Alors, je fus à l'arrêt un temps.

    Ne pouvant restée inactive, j'offris mes services à l'hopital Attano. Ainsi, je pouvais préserver la vie du mieux que je pouvais. Ce fut durant cette époque que je rencontrai un jeune homme à la nonchalance imperturbable et rassurante. Ne discutant pas vraiment avec lui, je l'évitais car je ne le trouvais pas assez sérieux. Et même quand je fis sa connaissance plus formellement, je restais... indifférente ? Une rencontre improbable grace au fait que j'étais enceinte. Un brin ironique. Les mois filèrent, et finalement, ma toute petite fille naquit. Prenant soin d'elle pendant quelques temps, je décidai de prendre une douloureuse décision. On peut me voir comme une mauvaise mère, mais je décidai de la laisser à l'orphelinat. Je n'étais pas prête à rester toujours en ville avec elle. Et j'avais bien trop peur de ne pas lui offrir assez d'attention.

    Après un moment de réhabilitation physique pour être en forme, je décidai de repartir à l'extérieur. Une décision qui coincida avec un événement bien plus catastrophique que ce que j'avais pu subir jusqu'à présent.
    48Les disparus.Malgré ces mois en arrêt, je n'avais jamais délaissé mes amis, continuant toujours de communiquer avec eux d'une manière ou d'une autre. Nous avions une constance sans pareil, ne manquant jamais une semaine ou une journée précise. Jusqu'à ce que soudainement, dans les semaines précédant ma future sortie, je ne reçue plus aucune information. Plus un seul message. Trop occupée par mes entrainements, je n'y pris pas vraiment attention sur le coup. Je n'y fis pas vraiment gaffe, jusqu'à ce que je me sente prête à repartir. Alors, que je cherchais à les contacter, ce fut eux qui vinrent à moi. Du moins, eux... C'était vite dis. Ils n'étaient pas tous là. Il manquait quelqu'un... Abigail. Ils ne savaient pas où elle était. Ils avaient entendue dire qu'elle était partie avec d'autres personnes pour explorer un coin qu'ils connaissaient bien. Le soucis avec cette histoire, c'était que cela datait déja d'une bonne journée, voir bientôt deux... Et ça ne présageait rien de bien.

    Rassemblée pour une mission qui ressemblait à un sauvetage, ils partirent en direction de l'endroit où elle devait se trouver. Ce que nous trouvâmes accentua nos crainte. Il y avait des équipements étalés pele-mêle partout. Des sacs éventrés... Nous poursuivîmes nos recherches jusqu'à trouver l'entrée d'une grotte. Alors que nous allions entrés, une épée tremblante nous acceuilli. Puis un soupir satisfait survint après et une petite voix nous éclaira sur la nature de la personne. Abigail gisait au sol, de larges blessures striaient son corps. Elle survivait difficilement et son temps semblait de plus en plus compté. Malgré cela, je tentai de faire de mon mieux pour la sauver. Mais... C'était peine perdu, je ne pouvais plus rien pour elle. Pas très loin d'elle, une autre personne gisait au sol. Mais alors, que je songeais à aller voir la seconde victime, une rugissement ce fit entendre à l'extérieur et une bête cauchemardesque descendit de son perchoir. Sous mon regard perplexe, la monstrueuse s'avançait déjà vers nous animer par la corruption. Sa gueule bardée de dents acérées, la bête musculeuse qui me semblait plus grosse qu'un cheval, chargeant les jumeaux à une vitesse surprenante. Mes souvenirs de la bête son vague, le choc du moment et surtout la peur troublent encore mes songes. Mais je suis certaine que je la reconnaîtrai si je la reverrai. Cette bête de terreur, au pelage... étrange.

    Bloquée dans sa charge, par l'imposant bouclier d'Evandor, la bête siffla, bondissant pour se reculer. À peine le choc du corps de la bête contre le métal du bouclier se faisait entendre, qu'un pssshh sonore se fit entendre, alors qu'un signal était tiré dans les airs. Abigail me confessa alors qu'ils n'avaient pas eu cette chance. Qu'ils n'avaient pas eus le temps de tirer le signal, avant d'expirer son dernier souffle.

    Passé cet instant, les minutes suivante ne furent que chaos et catastrophe. La bête puissante et vorace offrait un défi plus qu'insurmontable pour leur petit groupe. Malgré toute notre volonté, nous n'avions pas le talent martial nécessaire pour la vaincre. Alors, nous faisions de notre mieux pour la repousser. Une réalisation qui alait bon train, car nous réussissions à la garder à distance. Tout allait bien, jusqu'à une fatale distraction. Un plus petit monstre passa pas très loin de là, faisant dégringoler des rochers. Ce qui détourna une fraction de seconde notre attention. Juste assez pour que la bête puisse bondir sur l'un des jumeaux pour l'éviscérer littéralement. Avant d'envoyer valser au loin le second avec le dos d'une patte... Le premier mort sur le coup, le second, je ne savais pas. Puis alors, qu'il usa de tout son poids pour tenter d'écraser Evandor, la bête changea brusquement de cible. Donnant un violent coup de patte, je sentie mon corps être propulsé au sol. Mais surtout, j'entendis clairement ma jambe se briser... La douleur embrumit très vite mes pensées, et alors que je sombrais malgré moi dans l'obscurité, je contemplai Evandor qui tentait de nous protéger, avant d'être assommer contre un rocher.

    Et tandis que je partais, songeant que j'allais mourir. J'entendis le henissement des chevaux.
    54La dernière.Après ce moment catastrophique et cauchemardesque... Rien ne fut plus comme avant. Des cinq, nous n'étions plus que trois en vie. Seulement trois... Et trois, c'était dis vite... Evandor était en vie oui, mais il est dans un coma profond. Ne s'étant jamais réveillé après le choc. Son pouls restait régulier, sous souffle constant... Et pourtant, il restait inerte. Du coté du dernier jumeau, ce n'était pas la joie. Il avait tout perdu. Des amis et surtout sa famille. Moi, j'avais une jambe qui se remettait difficilement. Mon corps était meurti. Mon corps survivait bien. Mes pensées, bien moins. Je passais le plus clair de mon temps au chevet d'Evandor ou encore à discuter avec Merrick pour tenter de lui offrir mon soutien. Un soutien que j'avais tout autant besoin. Un soutien que j'allais cherché dans les livres, dans mes recherches et dans l'alcool.

    Puis alors que les mois filaient, je sentais mon corps prendre du mieux. J'avais même cette impression que Merrick allait mieux. Il avait même recommencé à travailler. Tout allait bien. J'étais certaine que tout allait bien. Mais ce n'était qu'une facade, une vulgaire facade... Alors qu'un jour, où je devais aller le voir, je le découvris pendu à une poutre. Il n'avait pas supporté de perdre son frère. Il avait fait semblant depuis le début. J'avais été idiote et aveugle. Je n'avais rien vue... Le regard obscurcit  par ma propre douleur. Une douleur qui s'anima de plus bel. J'étais maintenant seule. Mes meilleurs amis étaient tous morts ou à la port de la mort. Je ne connaissais pas ma fille... Il ne me restait que mes parents qui malgré leur âge continuait leur vie, offrant maintenant leur connaissance aux nouvelles générations. Je ne voulais pas leur infliger mes tourments.

    Alors, je les enfermai à double tour en moi et décidait de me reprendre en main, en reprenant le travail. Relancant mes recherches sur la corruption, mes travaux sur la médecine et surtout, je décidai de m'impliquer encore encore plus auprès des nouvelles générations de Praecones pour les aider. Ce fut durant ce temps que Corval vint me voir. Une rencontre qui ressemblait plus d'une coincidence qu'autre chose. Il me fit une proposition que je ne pus refuser. Il avait besoin de mon aide pour promouvoir la vie et la santé des gens à l'hopital. Il souhaitait une personne sur qui il pouvait compter pour offrir le maximum pour le bien des gens. Acceptant le poste qu'il m'offrait, j'intégrai officiellement mon post quelques semaines plus tard. Je fis la rencontre plus officiellement d'Agatha que je n'avais jamais vraiment cotoyé auparavant. J'étais accompagné de gens d'exception, apportant mes connaissances au moulin pour offrir le meilleur environnement pour les patients.
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    Re: Une utopie utopique à la fois ( Terminée )Jeu 25 Juil 2024 - 12:09

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