Montrer qu’elle était capable de mieux, d’aller plus loin, d’être utile pour la cité. Une détermination sans faille, mais qui était autant née de bonnes intentions que d’une hargne malvenue. Car elle souhaitait les regarder de haut, tous ceux qui lui avaient craché dessus, qui l’avaient traitée comme une moins que rien.
Amicale d’apparence, il s’agit là de simple politesse puisqu’elle est méfiante et prend du temps avant de se confier, plus concentrée sur ses recherches et ses inventions que sur l’avis des autres.
Car c’est là la principale occupation de ses journées. Loin des foules et de leurs apriori et racisme ordinaire, elle était à l’aise principalement dans son atelier, à travailler avec des matériaux pour essayer d’en faire des armes et aider ses collègues.
Car la cité lui a beaucoup donné, lui a donné son nom, son éducation, une opportunité malgré son apparence… Et elle comptait lui rendre tout ça de la meilleure manière qui soit : par son intelligence et son inventivité.
Sur le terrain, elle est différente de ce que l’on pourrait attendre de la part d’une Praecones. Jouant de son intelligence et de ses connaissances pour aider le groupe comme ses collègues, elle n’hésite néanmoins pas à mettre sa main à la pâte et à combattre, se mettant parfois en danger dans le but de récupérer des ressources pour ses inventions.
La première chose que l’on peut voir sur son corps de 1m72, c’est la présence de grandes ailes dans son dos, d’apparence fonctionnelles. Elles ne le sont malheureusement pas, non pas parce qu’elles ont des défauts, mais parce que son corps n’est clairement pas adapté au vol, trop lourde, trop humanoïde.
La deuxième chose, c’était la présence de plumes recouvrant la totalité de son corps, assez douces au contact et totalement omniprésentes. Une couronne de plumes plus longues entourant son visage lui fait d’ailleurs office de chevelure. Ensuite, sautait aux yeux son bec, remplaçant sa bouche. Un instrument bien peu pratique pour manger de manière civilisée, ce qui l’incitait très souvent à se sustenter dans son atelier.
Heureusement, après de longues années d’examen, les Praecones ont pu constater que malgré cette apparence choquante, le fonctionnement de ses organes internes est identique à celui des autres habitants de Lucidalia.
Un coup d’œil supplémentaire permit de voir ses pieds bien singuliers, semblables à ceux d’un oiseau. Elle eut d’ailleurs assez de mal à apprendre à marcher, l’équilibre étant bien plus complexe avec ses membres différents. Aujourd’hui, elle peut les utiliser pour se déplacer aussi prestement que ses collègues, les écailles les protégeant remplaçant les chaussures qu’elle ne peut pas porter.
Son corps ne semble pas maigre de loin, mais il s’agit là d’une apparence. Les plumes prenant du volume. Sa corruption lui a offert une masse graisseuse très faible, ainsi qu’une fragilité osseuse certaine. Elle aurait du suivre un entrainement physique plus poussé pour avoir une musculature suffisante pour permettre de sortir sans risque aucun, mais non seulement un manque de motivation mais aussi des soucis osseux l’ont forcée à limiter sa puissance physique et se concentrer sur son intellect et un style de combat moins basé sur la force.
Plus étonnant, sa poitrine est d’apparence complètement inexistante, même si elle est présente de manière vestigiale sous ses plumes et fonctionnelle en cas de grossesse. De même, malgré son apparence aviaire, son appareil sexuel est identique à celui d’humaines.
Dernière édition par Yraelle Lucis le Mer 7 Aoû 2024 - 11:51, édité 2 fois