Bras droit ou secrétaire refoulé ?

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Loki Glidespine

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Bras Droit de la Légende

Cruoris

Geralt Of Rivia - The Witcher

Bras droit ou secrétaire refoulé ?Lun 19 Aoû 2024 - 12:10

Loki GlidespineGeralt of Rivia — The WitcherBras droit de la légende42MasculinBisexuelleChasseur de monstresJe souhaite une chambre au Domus Civitatis

Les papiers jonchaient le bureau du Privat. Un soupir franchit mes lèvres avant de remettre de l’ordre dans tous ces papiers. Encore une fois, il laissait les formalités prendre la poussière et ne voulait signer que s’il n’a plus que ça à faire…et encore. Je classais comme je savais si bien faire, ma minutie servant aussi bien à la chasse que lors des tâches administratives. Il s’agissait de rapports, des noms de ceux ayant survécu au-delà des murs pour en parler, ou celui des Vigilae pour inscrire ceux n’ayant pas réussi à revenir. Je connaissais chaque nom, chaque personne, soldats, chasseurs, appelez les comme vous souhaitez, qui rejoignent les Vindicatores. On me reproche de trop m’impliquer et de retenir de potentiels morts en sursis, à mes yeux, ce sont des avenirs fauchés trop tôt par des rêves de gloire et d’aventures trop grands. De l'extérieur, on me voit taciturne, sans un sourire, exécutant les tâches et missions avec une rigueur impeccable. C’est seulement qu’à l’intérieur, je refuse de voir mourir de nouvelles personnes. Je souhaite tous les protéger quitte à donner ma vie s’il le faut.
Les papiers volaient entre mes doigts et mes yeux parcouraient à une vitesse affolante les noms du jour, tout se classait, se divisait en paquet divers avec chacun leurs thèmes, rapports, demande, invitation.
Les monstres avaient fait des ravages dans nos rangs, mes mains me démangeaient, je voulais les exterminer tous jusqu’au dernier pour enfin vivre en paix. Si pour cela, je dois affronter la Désolation seul, alors je le ferais, je continuerais à m’entraîner jour après jour, nuit après nuit. Je terrasserais de mes mains les monstres uns à uns, leur ferais goûter le tranchant de mes lames, jusqu’à ce qu’enfin, nous connaissons une période de paix.

Le Privat rentre dans son bureau avant de m’adresser un léger signe de tête que je lui rends avant de lui indiquer son bureau parfaitement ordonné lorsque j’étais perdu dans mes pensées. Je m’éclipse avant d’aller chercher mes lames, je me sentais nue sans elles proche de moi. Une fois en ma possession, je descendis dans la salle d’entraînement pour m’adonner à mon passe-temps favori, traquer et chasser des monstres.CalmeRéfléchisLoyalCourageuxMinutieuxAdaptabilitéTaciturneHédonisteAbrasifTrop protecteurSens du sacrificeCynique

92185Arrivé dans la salle d'entraînement, je dénouais les lacets de mon corset avant de le poser sur une chaise à proximité, enlevant ma chemise, la laissant sur cette même chaise transformée en armoire le temps d’une session. Je découvrais un torse-nu, couvert de cicatrices en tout genre. Des attaques de monstres partiellement évités, des coups d’épées un peu trop francs lors d’entraînements vigoureux, de simples estafilades, ce genre de chose quand on a une vie de guerrier bien remplie. Je les voyais toutes comme des trophées de ma survie face aux expéditions en extérieur. Elles venaient habiller ce corps sculpté par des heures interminables de survie dans la forêt, d’entraînements prolongés contre un mannequin ou des adversaires bien vivants désireux de se mesurer au Bras Droit de la Légende. Les pectoraux étaient finement dessinés, une cicatrice partant en diagonale entre les deux, éclaircissant ma peau déjà blanche. Mes abdominaux étaient définis à la perfection comme si un sculpteur avait passé sa vie sur son œuvre pour la rendre le plus réaliste possible.Sur mes deux flancs se trouvaient des cicatrices encerclant mon torse, comme une main monstrueuse figée dans un mouvement de saisie.

Je pris le soin d’attacher mes cheveux gris en un chignon pour ne pas me gêner en me tombant sur mes yeux de la couleur d’un ciel en pleine tempête. Puis je m’échauffais en actionnant mes épaules, les faisant bouger dans un mouvement circulaire pour réveiller les omoplates et un dos large. Étrangement, il y a peu ou pas de cicatrices sur cette partie, signe que je ne tournais que très rarement le dos au danger, préférant faire face et m’assurer que tout le monde ait réussi à évacuer avant que ce ne soit mon tour. Heureusement, la salle était vide et peu de personnes pouvaient assister à l’entraînement d’une personne, sinon je n’aurais pas supporter les regards dévorant mon corps. Je ne suis pas fermé au charme que je dégage, au contraire, c’est plutôt une bonne chose, mais quand on a besoin de se concentrer, avoir plusieurs paires d’yeux qui vous imaginent ailleurs que dans une salle d'entraînement, ça n’aide pas à la visualisation d’un combat.

Je sortis une de mes deux épées de son fourreau avant de faire quelques moulinets, échauffant mes biceps, puis mes yeux se verrouillèrent sur le mannequin avant de faire une grande expiration…voilà, j’étais concentré. La cicatrice me barrant le côté gauche du visage était complètement reposée, comme lorsqu'elle me fut apposée par le monstre d’un coup de griffes. J’exécutais des mouvements rapides et francs avec l’épée, usant de jeu de jambes et autres déplacements pour mettre ce corps en mouvement. Malgré ma taille, j’étais très agile, surprenant constamment la plupart de mes frères d’armes. L’épée était le prolongement de mon bras, chaque coup donné atteignait sa cible. L’entraînement dura plusieurs dizaines de minutes, me donnant à chaque fois de plus en plus de handicaps, une main en moins, un bras, une jambe, mon épée arrachée, ce genre de choses. Je finis trempé de sueur qui venait faire luire de manière plus prononcée chaque trait de mon corps, révélant la machine à tuer que j’essayais d’en faire. Mon moment était terminé, je devais retourner à mes obligations de bras droit, mais avant, je devais me laver pour éviter de faire fuir tout le monde dans les couloirs. Puis m'habiller de façon plus présentable, ma garde robe fournis pourra largement combler ce désir.

Dernière édition par Loki Glidespine le Lun 19 Aoû 2024 - 19:43, édité 2 fois

Statistiques du personnage
CHAMPATK: 40
CHAMPDEF: 10
CHAMPVIT: 20
CHAMPVIE: 30

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Loki Glidespine

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Re: Bras droit ou secrétaire refoulé ?Lun 19 Aoû 2024 - 17:56

Une arme sans son Vindicatore est une tragédie. Un Vindicatore sans son arme est mort.12L'enfanceJe suis né dans une famille de chasseurs. Dès mon plus jeune âge, j’ai montré une fascination pour l'extérieur malgré les terribles histoires que mes parents me racontaient dessus. Mon père était un Messore, il m'a appris donc très rapidement les différents type de plantes comestibles ainsi que suivre des pistes. Ma mère, elle, était herboriste, elle savait vous faire des remèdes avec tout types de plantes. J’ai grandi dans cette famille qui m’apportait amour, satisfaisait ma soif de savoir et cultivait ma passion pour l’art de la traque et le combat. Cela aurait dû être inquiétant ? Au contraire, c’était bien de voir un développement de ce type chez un enfant, car il serait à même de survivre dans le futur et de servir la communauté. Il vaut mieux, un enfant qui montre ce type d'intérêts, qu’un adulte qui n’en a aucun.

Mon père m’a appris les bases du combat qui lui permettaient de rester en vie au-delà des murs, qu’il avait lui-même appris grâce aux groupes d'expéditions. Il était aimé dans son milieu et surtout reconnu pour arriver à dénicher quelque chose même dans les endroits que tout le monde pensait complètement mort. Dès l’âge de sept ans, mon père m’a appris à utiliser les armes avec précision, me faisant des petits entraînements et m’enseignant de rester calme face au danger. Il disait souvent que malgré mon âge, je montrais une excellente capacité à analyser les situations et à réagir de la meilleure manière qu’il fallait. Il me pressentait déjà pour les Vindicatores, malgré le traumatisme encore bien vivant en eux de la Catastrophe.

Vers mes neuf ans il n’était pas rare que mon père, quand il n’était pas en mission, jouait à un jeu de traque avec moi dans la ville. C’était simple, il était le monstre et je devais ne pas me faire repérer. Au début, c’était complexe, mais j’ai appris à étudier son comportement et ainsi deviner ses actions, ce qui fait qu’à la fin, je m’échappais toujours grâce à l’environnement. Cet effet était grisant d’étudier sa cible et de ne plus devenir la proie, mais le chasseur. Je me souviendrais toujours de la première fois où j’ai ressenti ça. Les saisons se succédèrent tandis que je me perfectionnais au combat. Petit à petit, une idée germait en moi, si je voulais retrouver cette sensation, alors je devais devenir le meilleur chasseur, pas pour être le plus puissant, mais uniquement, car je voulais aussi bien servir la communauté que mes parents. J’ai compris que pour protéger les miens, je devrais faire face aux plus grandes menaces.25L'adolescenceLors de mes douze ans, il était temps pour moi de rentrer en formation, j'ai choisi naturellement les Vindicatores qui représentaient la quintessence de ce à quoi j’aspirais. Je me distinguais des autres membres de mon groupe de formation par mon calme sous la pression et ma capacité à analyser les comportements des monstres, je ne mettais pas tout dans la force brute comme le reste de mes camarades qui se voyaient déjà crouler sous la gloire alors que les instructeurs les rabrouaient à ce sujet. Je voulais élaborer des stratégies pour abattre de manière la plus efficace les monstres, alors que les autres voulaient seulement taper dans le gras. Les futurs hivers se passaient de la même manière, je me distinguais, ayant toujours une longueur d’avance sur mes pairs, mais je n’étais pas égoïste, au contraire, si je voulais que les autres survivent aussi, je devais les tirer vers le haut. Ainsi, quand ils avaient des difficultés, je venais les aider, leur montrer les erreurs et on s’entraînait tous mutuellement.

Vers mes seize ans, un Vindicatore vétéran me prit sous son aile, Varek, après avoir selon lui remarqué mon potentiel. Il était beaucoup plus dur avec moi, comme s’il cherchait à forger quelque chose de spécial. Il m’a appris à canaliser ce sens du devoir que j’avais dans chaque combat, de ne jamais perdre de vue l’objectif ultime, car pour lui tuer le monstre, c’était bien, mais revenir tous en vie et protéger les autres, c’était mieux. Sous sa tutelle, j’ai appris que chaque mouvement devait être réfléchi, chaque action pesée avec soin, renforçant ainsi ma détermination. Il ne lésinait pas non plus sur l’entraînement physique avec les armes, me montrant que j’avais beau être doué, j’étais loin d’être à son niveau. Vers mes dix-neuf ans, mon apprentissage était terminé et j’ai rejoint officiellement les Vindicatores. Enfin, j’allais tester mes compétences sur le terrain, affronter les monstres qui menaçaient notre belle cité et ainsi servir au mieux la communauté.32Jeune adulteGrâce à mes compétences en combat et mes stratégies permettant de mener à bien des missions que d’autres jugeraient suicidaires, j’ai réussi à devenir un atout précieux au groupe d’expédition. Je savais rester calme face aux monstres les plus terrifiants, utilisant mon intelligence et ma réflexion pour anticiper les mouvements et abattre de manière efficace les monstres ciblés. Je savais aussi quand la retraite était la meilleure option et refusait d’envoyer mes équipiers au casse-pipe. Toutes ces qualités m’ont valu le respect de mes pairs qui voulaient tous partager des moments avec moi au coin d’un feu ou autour d’une bonne bière. Cependant je n’aimais que très peu ce type de festivités et de discussions légères, je commençais ainsi à me refermer sur moi-même, préférant la préparation minutieuse d’une future bataille.

Lors d’une mission vers mes vingt-quatre ans, je conduisis mon équipe à travers un territoire infesté de monstres. Grâce à nos compétences communes, nous avons réussi à éliminer plusieurs de ces bêtes, malheureusement la perte humaine était elle aussi très lourde. Ce jour-là, j’avais surestimé mes capacités stratégiques et voulais absolument avancer dans le territoire. Pourquoi cela ? Car j’estimais que nous n'allions pas assez vite dans l’exploration des terres et voulais absolument étendre notre territoire contrôlé. Cet échec de mission et surtout humaine, me laissa marqué. Depuis ce jour je me concentre encore plus sur la perfection de mes compétences, refusant tous types d'échecs et me jurant de ne plus en refaire, convaincu que cela coûterait la vie à de nombreuses vies innocentes. L’autre effet fut de me rendre plus taciturne, les vies perdues pesant très lourd sur ma conscience.

Vers mes vingt-neuf ans, j’avais réussi à me forger une réputation de chasseur implacable et de stratège hors pair. J’étais régulièrement choisi pour diriger des missions de plus en plus périlleuse, voyant en moi comme une sorte d’assurance de victoire, mes talents en combat et traque devenant indispensables à leurs yeux. Cependant, plus on met de poids sur les épaules et plus il a de chance de craquer ou de tout porter à lui seul. J’ai choisi la deuxième option, chaque nouvelle mission renforçant ma détermination de protéger les autres, de tout gérer et prendre les problèmes en tête-à-tête. Mon sens du devoir me pousse à me sacrifier pour le groupe, pour aider à prospérer. Ainsi, j’accepte de plus en plus de missions sans se soucier des conséquences qui pourraient avoir lieu sur moi-même.44MaturitéVers mes trente-deux ans, j’ai commencé à prendre de plus en plus de responsabilités, me faisant remarquer par le Privat lui-même. Ma gestion des expéditions dans des territoires inexplorés et mes capacités de meneurs l’ont attiré, voyant en moi quelqu’un en qui il pouvait placer sa confiance. Par plusieurs fois, il m’a dit de me surveiller de manière bienveillante et voir ce que j’avais encore en réserve. Pour lui, si je continuais dans cette voie, de grandes choses pourraient bien se passer. Pourtant, malgré mon calme et ma réflexion légendaire, attirant les hauts-faits et les succès de missions, je devenais de plus en plus solitaire, ne m’ouvrant que rarement aux autres. Mes années de combat m’ont rendu plus déterminé que jamais à accomplir mes missions, quel qu'en soit le prix sur moi-même, je réussirais à accomplir l’objectif ultime : Ramener tout le monde à la maison.

Passé mes trente-six hivers, j’étais un combattant redoutable, un exemple pour beaucoup de jeunes Vindicatores qui voulaient tous que je les prennent sous mon aile. Mes méthodes gagnaient en précision, devenant plus calculées et réfléchies. Chaque combat était pour moi un test de mes capacités à protéger mon groupe et j’étais prêt à tout pour garantir leur sécurité. J'ai eu l’honneur de recevoir plusieurs rencontres du Privat, reconnaissant mes efforts et le travail abattu. Ce n’est que lors de mes trente-huit printemps qu’il me fit l’honneur de faire de moi son Bras Droit. Je n’en revenais pas, jamais je n’aurais pensé prétendre à ce rôle, mais selon lui, je le méritais plus que quiconque. Je me rendis compte bien vite, que le Privat esquivait ses tâches administratives et me laissait le soin de tout gérer, car selon lui, ma minutie était une de mes plus grandes qualités. Je remplissais ainsi les formulaires, prenait compte des requêtes et transmettait tout cela au Privat pour qu’il n’ai plus qu’à signer, accepter ou refuser.
54De nos joursNous voilà maintenant à mes quarante-deux ans. Je suis devenue une figure incontournable des Vindicatores. Mon expertise en combat et ma stratégie sont quasiment inégalées, je suis respecté comme l’un des meilleurs chasseurs de monstres du continent. Cependant, je suis aussi connu pour mon caractère taciturne et renfermé, mon sens du devoir à évolué en un fardeau personnel que je porterais jusqu’au bout, sans jamais me plaindre. Je suis le Bras Droit de la Légende et à ce titre, je mènerais toujours la charge, me sacrifiant pour que les autres reviennent en vie et que notre communauté continue de vivre un jour de plus. L'heure n'est pas aux réminiscences du passé, car la fête des chants sauvage à débuté. Il est temps pour moi d'y prendre part.

Statistiques du personnage
CHAMPATK: 40
CHAMPDEF: 10
CHAMPVIT: 20
CHAMPVIE: 30