Sameera RahmaniSameera — Oc | AnethisL'enchanteresse aux serpents 26FémininHétérosexuelle Artiste & Charmeuse de serpentsJe ne souhaite pas une chambre au Domus Civitatis“La musique, c’est un art qui se vit.”
Depuis sa toute jeune enfance, la musique l’a toujours transporté. Sous toutes ses formes. Dès l’enfance, elle tapote, joue de tout, usant de n’importe quelle surface pour créer des rythmes et mélodies, car elle a cette capacité d'entendre des notes dans tout ce qu’elle perçoit. L’oreille absolue. Une aide précieuse quand on se lance dans la composition. Passionnée, elle vit musique, mange musique, dort musique, vivant son art avec fougue.
Ses représentations sont rares, une à deux fois par mois, mais à chaque fois, ses salles sont pleines, les places se vendent à prix d’or, car elle a su se construire une image précieuse et incomparable. Unique, car elle utilise les savoirs ancestraux de ses origines orientales, ramener un bout de l’Histoire du monde à Lucidalia. La population confinée voyage grâce à elle, qui propose des spectacles de danse, de musique, de chant et surtout le clou de certaines de ses représentations les plus coûteuses : elle charme ses serpents.
Réputée, protégée par Odeum Lucidum, elle use de sa grande réputation pour travailler à son rythme et proposer librement ses scènes, ses costumes et ses spectacles. Son art lui appartient entièrement.
“Ne me perds pas du regard. ~”
La séduction… Quel langage magnifique. Les regards, les gestes, la voix et les odeurs, tout est séduction. Ce qu’elle aime plaire, user de ses charmes tout en étant inaccessible. Disons que c’est même devenu un fond de commerce. Elle aime être gâtée, couverte d’attentions et de présents, alors elle se fait courtiser, entretenant des relations sans grand intérêt à ses yeux, afin d’accumuler biens et dalias.
Vénale, elle ne supporte pas le vide, ou le banal. Un besoin viscéral qui cache le traumatisme de manquer d'attention, de biens, de nourriture, d’argent… Elle qui a connu la misère une fois, bien que brève, cela l’a assez marqué pour qu’elle ait ce besoin viscéral d’accumuler. Plaire est donc un outil pour obtenir ce qu’elle souhaite.
Elle n’a aucun remord à briser les pauvres cœurs qui osent croire à une histoire aussi plate. Quelques sourires, quelques surnoms affectueux, et les voilà amoureux transis à dépenser leurs dalias durement acquis pour une femme qui ne les aimera jamais en retour. La naïveté se paie de nos jours. Malheureusement pour eux, c’est un jeu pour elle. Une façon aussi de se rassurer, sur ses atouts, ses charmes, elle a besoin d’être réconfortée, d’être désirée, disons que les cœurs brisés ont tendance à vouloir en briser d’autres en retour.
“Mon pire cauchemar : être fade.”
La vie présente tant de saveurs et de couleurs… Elle ne veut pas s’y fondre. Au contraire, elle veut briller, davantage qu’on ne puisse pas manquer sa présence. Pour ça, elle use de ses charmes, de son panache et de sa répartie, mais aussi par son apparence, car elle ne laisse rien au hasard. Coquette, elle aime attirer le regard, elle porte des couleurs, des tenues variées et ancrées culturellement, dénotant dans les rues de Lucidalia.
Jamais dans l’excès, souvent pertinente, elle travaille son éloquence et son sens de la répartie pour divertir ou subjuguer. Seulement, ce besoin d'attention peut la rendre irritable et susceptible… Il n’est pas rare de la voir quitter une conversation, car elle juge qu’elle n’a rien à y faire, prétextant ne pas avoir le temps ou avoir mieux à faire, encore une fois, elle ne veut pas servir de potiche.
“Chaque objet a une histoire.”
L’accumulatrice est rassurée par le fait de posséder. Sa loge est un temple coloré, un sol jonché de coussins de soie et de draps luxueux, une coiffeuse garnie de bijoux et de maquillages, une fenêtre éclaire l’endroit celle-ci est camouflée sous plusieurs couches de tissus un rien transparent et brillant de plusieurs teintes, donnant à la pièce un éclairage singulier. Une caverne, où peu d’employés osent venir s’y perdre. Un kaléidoscope de couleurs et de textures où elle aime se perdre.
Son appartement est aussi… garni. Personne n’y entre, c’est son univers, elle n’aime pas que n’importe qui puisse voir son jardin secret.
Chaque objet présent a une histoire, un vécu, elle aime se rappeler les souvenirs associés. Des fragments de sa vie et de ses rencontres, de ses joies et de ses peines… Sa collection lui est précieuse. Personne n’est assez digne de confiance pour la manipuler, alors elle ne prend aucun employé de maison, elle s’occupe seule de ses espaces de vie.
“Surveillez vos mots en ma présence, je suis d’humeur versatile.”
La dame est difficilement domptable. Ses humeurs sont changeantes, malléables, sensible et susceptible, elle varie en fonction de son environnement et surtout des interactions qu’elle a avec autrui. La moindre contrariété peut la faire basculer dans une colère franche. Si cela la rend difficile à appréhender, elle est aussi terriblement honnête dans sa gestion des émotions.
Un caractère enflammé, pour une femme passionnante, elle hurle, cri pleure, mais au moins, on sait ce qu’elle pense. Peu rancunière, une fois les reproches lâchés, elle peut rapidement passer à autre chose, sans pour autant oublier.
Passionnée, elle se donne entièrement à tout ce qu’elle entreprend, surtout les relations, il faut donc apprécier le tumulte pour se lier à Sameera.
“Mes chéris, prunelle de mes yeux.”
Ses enfants, la prunelle de ses yeux, ses bijoux les plus précieux, Javaneh et Jahandar. Deux grands pythons royaux, domestiqués, transmis dans sa famille depuis plusieurs générations. Les serpents sont une affaire de famille chez les Rahmani, qui historiquement, ont préservé des spécimens pendant l’exode et se sont portés garants de les reproduire. Depuis, la famille exclusivement Messores, élève et reproduit des serpents pour la préservation, avec un grand respect de leur intégrité et de leur bien-être. Pour le moment, elle ne souhaite pas les reproduire, préférant se construire une carrière solide, avant de se lancer dans cette aventure, car elle le sait, l’élevage est une tâche ardue et surtout, La Guilde ne lui permettrait pas d’en élever en grande quantité loin de l’Osten et donc… loin de sa famille.
→ Javaneh est une femelle, d’un mètre cinquante, à la robe d’ivoire et au tempérament calme et patient.
→ Jahandar est un mâle, d’un mètre vingt, à la robe sombre et tacheté de marron, vif et rusé.
Sa relation avec ses serpents est profonde, elle apprécie leur compagnie, discute avec eux, prend soin d’eux, elle connaît leur routine et leurs besoins. Sameera a cette passion depuis l’enfance, transmise par sa famille singulière et leurs traditions, mais au-delà d’un savoir acquis, elle aime profondément cet animal, qu’elle trouve fascinant et majestueux. C’est une fierté de pouvoir se produire sur scène avec eux.
Pour leur éviter du stress, elle joue devant grand public avec ses serpents une à deux fois par mois, sinon, elle préfère les spectacles privés onéreux, elle use d’un planning permettant le repos de ses chéris, préférant frustrer ses spectateurs que d’épuiser ses enfants. Sur scène avec eux, elle peut démontrer l’étendue de leur relation fusionnelle… c’est grisant pour elle.
PassionnéeSéductriceEnvoûtanteCoquetteTalentueuseOpiniâtreAccumulatriceÉmotiveCapricieuseSusceptibleExubéranteEsthète50160La scène est silencieuse, le public retient son souffle. Le temps s’allonge, se tend, le Norden vibrera ce soir au rythme des tambours et du loutar qui commencent à jouer, battant une cadence unique, que peu pratiquent encore par les temps qui courent. Des sons orientaux envoûtants déjà les spectateurs. L’éclairage vient inonder la scène de lueurs rouges et dorées, éclairant une silhouette féminine.
Des rondeurs somptueuses, des courbes tombantes et vertigineuses, Sameera se tient prête pour son public, vêtue d’une tenue traditionnelle, Raqs Sharqi scintillantes grâce aux jeux de lumières. Les sons s’emballent, tonnent, elle se déhanche, donnant son âme comme toujours, sous le regard subjugué de la salle. Son ventre plat ondule, ses bras longs et fins s’arquent au-dessus sa tête, tout sur elle semble émettre des sons. Couverte d’or, de bijoux luxueux, elle est éclatante et en joue avec son charme redoutable.
Chaque mouvement envoie sa longue chevelure brune balancer, elle semble danser avec elle, vivace et soyeuse. Même ses mèches sont décorées de bijoux, tous assortis à sa tenue.
La lumière se braque soudainement sur elle, on peut voir son visage, aux traits fins, sculptés dans une pierre si pure. Ses yeux ocres en amandes semblent refléter l’or de ses ornements, s’amusent avec ses spectateurs, d’une expression malicieuse. Finement maquillée, ses traits sont soulignés, ses lèvres pulpeuses en avant d’un beau rouge gourmand, sa tenue s’accorde parfaitement avec son maquillage.
Si le rythme se calme, elle finit son mouvement en s’asseyant sur scène, on lui apporte son loutar et rejoignant les musiciens, elle termine sur un hymne à l’amour dans sa langue ancestrale, celle que ses parents lui ont transmis, qui eux-même l’ont appris de leurs parents… une langue morte, bien que survivant au travers de la descendance des Rahmani. Sa voix résonne dans la salle de spectacle, douce, aux vibrations légères, berçant le public qui dès que la chanson se termine, se lève pour féliciter l'interprète. Ses représentations sont attendues, affichant complet à chaque fois qu’une date est annoncée au Odeum Lucidum, tous ici présents comprennent l’engouement autour de l’artiste orientale.
Le spectacle se termine, la chanteuse se redresse dès que les rideaux se baissent, l’isolant de la foule émerveillée. Dès qu’elle retourne à sa vie civile, Sameera est coquette en tout temps, assumant ses spectacles et sa féminité, elle n’hésite pas à porter des tenues aussi élaborées et colorées que ses costumes de scène. Précieuse, elle prend soin d’elle, aime s’attirer les faveurs des hommes et des femmes, bien que son attirance soit pour le genre opposé.
Dernière édition par Sameera Rahmani le Lun 19 Aoû 2024 - 23:09, édité 10 fois