Lucidalia Hunters
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  • Lucidalia Hunters

    Nous nous trouvons dans un monde au plus proche du désespoir, mêlant Corruption et affrontements contre des monstres de toutes les formes. Après l’apparition de la Désolation, un monstre gargantuesque détruisant tout sur son passage, l’Empire de Concordia a dû subir un exode maritime, s’échouant sur un continent inconnu, habité de créatures en tout genre. Il s’agit de l’An 0.

    Dans ce contexte apocalyptique, de nombreuses ressources de l’Empire ont été perdues, amenant la population au maigre nombre de 150.000 habitants. Forts de caractère, les rescapés ne se contentent pas simplement de survivre, mais prennent leur place sur ce nouveau continent : la ville de Lucidalia dissipera la Corruption.

    Aujourd’hui en l’An 54, les humains sont installés dans la ville, qui survit comme elle peut malgré l’hostilité des environnements alentours. Qu’il s’agisse de chasse, de sciences ou de récolte, chaque pan de la société lutte pour la même chose : la survie de l’Humanité. Vous participerez à celle-ci, dans un contexte post-apocalyptique victorien dans lequel chacun a un rôle à jouer !

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    Douces ondulations, tumulte cadencé

    Douces ondulations, tumulte cadencé

    Sameera Rahmani

    Messages Messages : 28
    Dalias Dalias : 110
    Texte falcultatif pour décrire l'avatar
    RôleL'enchanteresse aux serpents
    RangCitoyen
    FaceclaimSameera — Oc | Anethis
    DC : Douces ondulations, tumulte cadencé RUB9SMl Aurora Lindroth Douces ondulations, tumulte cadencé QZKgKzB Diane Clive Douces ondulations, tumulte cadencé RAgpunz Hélia AspasiaDouces ondulations, tumulte cadencé Votx5PD Azami
    Douces ondulations, tumulte cadencéLun 19 Aoû 2024 - 18:08
    Sameera RahmaniSameera — Oc | AnethisL'enchanteresse aux serpents 26FémininHétérosexuelle Artiste & Charmeuse de serpentsJe ne souhaite pas une chambre au Domus Civitatis“La musique, c’est un art qui se vit.”

    Depuis sa toute jeune enfance, la musique l’a toujours transporté. Sous toutes ses formes. Dès l’enfance, elle tapote, joue de tout, usant de n’importe quelle surface pour créer des rythmes et mélodies, car elle a cette capacité d'entendre des notes dans tout ce qu’elle perçoit. L’oreille absolue. Une aide précieuse quand on se lance dans la composition. Passionnée, elle vit musique, mange musique, dort musique, vivant son art avec fougue.

    Ses représentations sont rares, une à deux fois par mois, mais à chaque fois, ses salles sont pleines, les places se vendent à prix d’or, car elle a su se construire une image précieuse et incomparable. Unique, car elle utilise les savoirs ancestraux de ses origines orientales, ramener un bout de l’Histoire du monde à Lucidalia. La population confinée voyage grâce à elle, qui propose des spectacles de danse, de musique, de chant et surtout le clou de certaines de ses représentations les plus coûteuses : elle charme ses serpents.

    Réputée, protégée par Odeum Lucidum, elle use de sa grande réputation pour travailler à son rythme et proposer librement ses scènes, ses costumes et ses spectacles. Son art lui appartient entièrement.



    “Ne me perds pas du regard. ~”

    La séduction… Quel langage magnifique. Les regards, les gestes, la voix et les odeurs, tout est séduction. Ce qu’elle aime plaire, user de ses charmes tout en étant inaccessible. Disons que c’est même devenu un fond de commerce. Elle aime être gâtée, couverte d’attentions et de présents, alors elle se fait courtiser, entretenant des relations sans grand intérêt à ses yeux, afin d’accumuler biens et dalias.

    Vénale, elle ne supporte pas le vide, ou le banal. Un besoin viscéral qui cache le traumatisme de manquer d'attention, de biens, de nourriture, d’argent… Elle qui a connu la misère une fois, bien que brève, cela l’a assez marqué pour qu’elle ait ce besoin viscéral d’accumuler. Plaire est donc un outil pour obtenir ce qu’elle souhaite.

    Elle n’a aucun remord à briser les pauvres cœurs qui osent croire à une histoire aussi plate. Quelques sourires, quelques surnoms affectueux, et les voilà amoureux transis à dépenser leurs dalias durement acquis pour une femme qui ne les aimera jamais en retour. La naïveté se paie de nos jours. Malheureusement pour eux, c’est un jeu pour elle. Une façon aussi de se rassurer, sur ses atouts, ses charmes, elle a besoin d’être réconfortée, d’être désirée, disons que les cœurs brisés ont tendance à vouloir en briser d’autres en retour.



    “Mon pire cauchemar : être fade.”

    La vie présente tant de saveurs et de couleurs… Elle ne veut pas s’y fondre. Au contraire, elle veut briller, davantage qu’on ne puisse pas manquer sa présence. Pour ça, elle use de ses charmes, de son panache et de sa répartie, mais aussi par son apparence, car elle ne laisse rien au hasard. Coquette, elle aime attirer le regard, elle porte des couleurs, des tenues variées et ancrées culturellement, dénotant dans les rues de Lucidalia.

    Jamais dans l’excès, souvent pertinente, elle travaille son éloquence et son sens de la répartie pour divertir ou subjuguer. Seulement, ce besoin d'attention peut la rendre irritable et susceptible… Il n’est pas rare de la voir quitter une conversation, car elle juge qu’elle n’a rien à y faire, prétextant ne pas avoir le temps ou avoir mieux à faire, encore une fois, elle ne veut pas servir de potiche.



    “Chaque objet a une histoire.”

    L’accumulatrice est rassurée par le fait de posséder. Sa loge est un temple coloré, un sol jonché de coussins de soie et de draps luxueux, une coiffeuse garnie de bijoux et de maquillages, une fenêtre éclaire l’endroit celle-ci est camouflée sous plusieurs couches de tissus un rien transparent et brillant de plusieurs teintes, donnant à la pièce un éclairage singulier. Une caverne, où peu d’employés osent venir s’y perdre. Un kaléidoscope de couleurs et de textures où elle aime se perdre.
    Son appartement est aussi… garni. Personne n’y entre, c’est son univers, elle n’aime pas que n’importe qui puisse voir son jardin secret.

    Chaque objet présent a une histoire, un vécu, elle aime se rappeler les souvenirs associés. Des fragments de sa vie et de ses rencontres, de ses joies et de ses peines… Sa collection lui est précieuse. Personne n’est assez digne de confiance pour la manipuler, alors elle ne prend aucun employé de maison, elle s’occupe seule de ses espaces de vie.



    “Surveillez vos mots en ma présence, je suis d’humeur versatile.”

    La dame est difficilement domptable. Ses humeurs sont changeantes, malléables, sensible et susceptible, elle varie en fonction de son environnement et surtout des interactions qu’elle a avec autrui. La moindre contrariété peut la faire basculer dans une colère franche. Si cela la rend difficile à appréhender, elle est aussi terriblement honnête dans sa gestion des émotions.

    Un caractère enflammé, pour une femme passionnante, elle hurle, cri pleure, mais au moins, on sait ce qu’elle pense. Peu rancunière, une fois les reproches lâchés, elle peut rapidement passer à autre chose, sans pour autant oublier.

    Passionnée, elle se donne entièrement à tout ce qu’elle entreprend, surtout les relations, il faut donc apprécier le tumulte pour se lier à Sameera.



    “Mes chéris, prunelle de mes yeux.”

    Ses enfants, la prunelle de ses yeux, ses bijoux les plus précieux, Javaneh et Jahandar. Deux grands pythons royaux, domestiqués, transmis dans sa famille depuis plusieurs générations. Les serpents sont une affaire de famille chez les Rahmani, qui historiquement, ont préservé des spécimens pendant l’exode et se sont portés garants de les reproduire. Depuis, la famille exclusivement Messores, élève et reproduit des serpents pour la préservation, avec un grand respect de leur intégrité et de leur bien-être. Pour le moment, elle ne souhaite pas les reproduire, préférant se construire une carrière solide, avant de se lancer dans cette aventure, car elle le sait, l’élevage est une tâche ardue et surtout, La Guilde ne lui permettrait pas d’en élever en grande quantité loin de l’Osten et donc… loin de sa famille.

      Javaneh est une femelle, d’un mètre cinquante, à la robe d’ivoire et au tempérament calme et patient.

      Jahandar est un mâle, d’un mètre vingt, à la robe sombre et tacheté de marron, vif et rusé.

    Sa relation avec ses serpents est profonde, elle apprécie leur compagnie, discute avec eux, prend soin d’eux, elle connaît leur routine et leurs besoins. Sameera a cette passion depuis l’enfance, transmise par sa famille singulière et leurs traditions, mais au-delà d’un savoir acquis, elle aime profondément cet animal, qu’elle trouve fascinant et majestueux. C’est une fierté de pouvoir se produire sur scène avec eux.

    Pour leur éviter du stress, elle joue devant grand public avec ses serpents une à deux fois par mois, sinon, elle préfère les spectacles privés onéreux, elle use d’un planning permettant le repos de ses chéris, préférant frustrer ses spectateurs que d’épuiser ses enfants. Sur scène avec eux, elle peut démontrer l’étendue de leur relation fusionnelle… c’est grisant pour elle.
    PassionnéeSéductriceEnvoûtanteCoquetteTalentueuseOpiniâtreAccumulatriceÉmotiveCapricieuseSusceptibleExubéranteEsthète
    50160La scène est silencieuse, le public retient son souffle. Le temps s’allonge, se tend, le Norden vibrera ce soir au rythme des tambours et du loutar qui commencent à jouer, battant une cadence unique, que peu pratiquent encore par les temps qui courent. Des sons orientaux envoûtants déjà les spectateurs. L’éclairage vient inonder la scène de lueurs rouges et dorées, éclairant une silhouette féminine.

    Des rondeurs somptueuses, des courbes tombantes et vertigineuses, Sameera se tient prête pour son public, vêtue d’une tenue traditionnelle, Raqs Sharqi scintillantes grâce aux jeux de lumières. Les sons s’emballent, tonnent, elle se déhanche, donnant son âme comme toujours, sous le regard subjugué de la salle. Son ventre plat ondule, ses bras longs et fins s’arquent au-dessus sa tête, tout sur elle semble émettre des sons. Couverte d’or, de bijoux luxueux, elle est éclatante et en joue avec son charme redoutable.

    Chaque mouvement envoie sa longue chevelure brune balancer, elle semble danser avec elle, vivace et soyeuse. Même ses mèches sont décorées de bijoux, tous assortis à sa tenue.

    La lumière se braque soudainement sur elle, on peut voir son visage, aux traits fins, sculptés dans une pierre si pure. Ses yeux ocres en amandes semblent refléter l’or de ses ornements, s’amusent avec ses spectateurs, d’une expression malicieuse. Finement maquillée, ses traits sont soulignés, ses lèvres pulpeuses en avant d’un beau rouge gourmand, sa tenue s’accorde parfaitement avec son maquillage.

    Si le rythme se calme, elle finit son mouvement en s’asseyant sur scène, on lui apporte son loutar et rejoignant les musiciens, elle termine sur un hymne à l’amour dans sa langue ancestrale, celle que ses parents lui ont transmis, qui eux-même l’ont appris de leurs parents… une langue morte, bien que survivant au travers de la descendance des Rahmani. Sa voix résonne dans la salle de spectacle, douce, aux vibrations légères, berçant le public qui dès que la chanson se termine, se lève pour féliciter l'interprète. Ses représentations sont attendues, affichant complet à chaque fois qu’une date est annoncée au Odeum Lucidum, tous ici présents comprennent l’engouement autour de l’artiste orientale.

    Le spectacle se termine, la chanteuse se redresse dès que les rideaux se baissent, l’isolant de la foule émerveillée. Dès qu’elle retourne à sa vie civile, Sameera est coquette en tout temps, assumant ses spectacles et sa féminité, elle n’hésite pas à porter des tenues aussi élaborées et colorées que ses costumes de scène. Précieuse, elle prend soin d’elle, aime s’attirer les faveurs des hommes et des femmes, bien que son attirance soit pour le genre opposé.


    Douces ondulations, tumulte cadencé 2KaQorx


    Dernière édition par Sameera Rahmani le Lun 19 Aoû 2024 - 23:09, édité 10 fois
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    Sameera Rahmani

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    Re: Douces ondulations, tumulte cadencéLun 19 Aoû 2024 - 18:10
    Si tu ne peux pas couper la tête
    du serpent, charme-le.
    --Des traditions ancestralesChez les Rahmani, les traditions sont importantes. Le ciment qui lie chacun des membres de la famille et pour ça, dès la naissance, les nourrissons baignent dans cette ambiance onirique si singulière. L'orient, les légendes, les chants, les danses, la langue et les coutumes.

    La plus grande fierté de la famille, ce sont les quelques familles de serpents, qu'ils ont pu préserver de l'exode. Dès l'installation en ville, ils ont gardé leurs protégés, à cette époque, La Guilde était surtout concernée par le sort de la population et lorsque la question s'est posée, les éleveurs s'étaient déjà installés, les serpents prospéraient, aucune raison donc de leur retirer.

    Leur demeure dans l'Osten est impressionnante, contenant autant de vivariums et de terrariums que possible, abritant les différentes espèces qu'ils reproduisent depuis leur arrivée à Eldoria. Un lieu qui permet aux curieux quelques visites étonnantes, mais surtout qui permet de préserver un fragment, de l'ancien monde.
    28Naissance d'une étoile, parmi tant d'autresAu milieu d'une famille de Messores, Sameera née. Cadette d'une fratrie nombreuse, elle est la princesse Rahmani, gâtée, choyée et éduquée avec soin. Toujours entourée, au centre de l'attention, elle a très tôt montré son envie d'être admirée. Son oreille absolue a tout de suite été nourrie par les chants et les danses familiales. Dès que son appétence pour la musique fut descellée, son éducation fut mêlée de chants et d'instruments... Mais la musique, ce n'est qu'un jeu, n'est-ce pas ?

    Car Sameera a un avenir tout tracé, elle sera Messores, comme ses trois frères et ses deux sœurs, comme ses parents et leurs parents. Une évidence telle, que personne n'a prévu le tournant qu'allait prendre la petite étoile.
    --La rythme dans l'âmeL'enfance de Sameera est heureuse, réellement, car bien qu'elle a toujours affirmé haut et fort son désir de se détacher du cercle familial, de s'éloigner pour émerveiller Lucidalia, on ne l'a jamais prise au sérieux. Ce ne sont que les rêves d'une enfant qui finira par grandir et plier face à la pression familiale. Seulement ça, c'est sous-estimer l'esprit de l'enfant, qui poursuit sa croissance et son éducation sans laisser tomber ses objectifs.

    La musique est bien plus qu'un passe-temps, elle vibre pour elle, danse, chante et cette passion se mêle rapidement à ses contacts avec les serpents. Ceux-ci sont sensibles aux vibrations et elle le sent, certains instruments leur parlent. Seulement, mêler un acte aussi sérieux que l'élevage et un loisir comme la danse et la musique, c'est tout bonnement inconcevable.

    Au fil des années, elle apprend, étudie, suit un cursus scolaire banal, tout en continuant de démontrer un certain talent au chant et à la danse, celle-ci est entraînée seulement par ses sœurs et sa mère. Jusqu'au jour, où un ancien musicien du Norden emménage non loin de la famille. Jusqu'à son entrée à l'adolescence, pendant plusieurs années, il sera son mentor, lui apprenant les bases du solfège, la rigueur académique et lui offre une réelle éducation musicale.
    38Déception familialeL'amour frappe, un amour de jeunesse qu'elle a envie de vivre. Dix ans et pourtant, elle ne pense déjà qu'à lui. Cela marque ses premières envies d'écrire et de composer ses propres musiques. Balbutiantes, très inspirées, elle fait des débuts hésitants et peu concluants, mais son mentor prend en charge ses essais pour l'aider à perfectionner sa personnalité musicale.

    Ses parents s'inquiètent, voilà que dans quatre années, elle pourra s'orienter officiellement chez les Messores, mais Sameera semble plus préoccupée par ses loisirs. "La vie se doit d'être active et productive.", voilà les mots qu'on lui a assénés lorsqu'elle a de nouveau tenue son discours : elle compte vivre de son art.

    Les tensions ne cessent de monter, la jeune fille ne se laisse pas démonter et soutenue par son mentor et son amour de jeunesse, la situation n'est pas loin d'éclater. Ses serpents lui permettent de s'évader, elle danse, chante pour eux, persuadée qu'ils la comprennent.
    --Renonciation par amourLorsqu'elle refuse de s'inscrire aux formations Messores, elle s'attire la foudre de ses parents et de place de petite adorée, elle devient la paria de sa fratrie. Ignorée, rabaissée, elle continue pourtant de défendre son choix.

    L'année de ses seize ans, son mentor décède à l'hôpital après une longue hospitalisation. Si pour beaucoup ça aurait sonné comme un dernier coup dans un rêve inatteignable, cela sonne pour elle comme un signe : elle doit se lancer.

    Attendre davantage ne lui sera pas utile, elle sait qu'elle est douée, Lucidalia mérite de l'entendre chanter, de la voir danser, d'écouter ses mélodies...

    À l'occasion de son dix septième anniversaire, on lui offre deux pythons royaux fraîchement nés, Javaneh et Jahandar. Un cadeau qui aurait dû la raisonner et la ramener à la réalité, malgré l'attachement qu'elle leur a immédiatement porté, la jeune fille reste solidement ancrée sur sa voie.

    Sameera travaille pour des voisins, met chaque dalia de côté, s'organise avec son amour d'enfance qui est maintenant son fiancé, jusqu'à leur majorité, ils seront prêts pour rejoindre le Norden et y tenter leur chance.
    45Libération par amourFraîchement majeur, elle fuit son foyer et ses tensions, accompagnée et soutenue par son petit ami et surtout de ses deux jeunes serpents, à l'époque âgés de 1 an. Ses parents ont bien tenté de la retrouver, de la raisonner, surtout pour qu'elle rende Javaneh et Jahandar, mais pour rien au monde elle abandonnerait derrière ses chéris. Pour les transporter, elle use d'un terrarium léger, veillant à leurs besoins. Heureusement, aussi jeune, loin de leur taille adulte, il est plus aisé de les transporter.

    L'évasion romantique, elle la vit avec exaltation, avec le premier qu'elle ait aimé. Éprise, follement, elle batifole, profitant de ces bonheurs simples : ils sont jeunes, sans attache, des rêves plein l'esprit.

    Sameera y croit, alors elle n'hésite pas à utiliser ses économies pour financer ses premières tenues, ses premiers spectacles, et même s'il est difficile pour elle de s'installer, elle commence doucement à avoir une maigre réputation. Ce qui est encourageant pour le jeune couple.

    Après quelques succès, ils emménagent dans un logement miteux du Norden, près d'une scène locale qui accepte de lui faire confiance. Ses serpents s'acclimatent, leurs économies fondent, mais ils ont des perspectives, le couple commence doucement à se projeter.
    48Toutes mes déceptions ont le même dénominateur : l'amourSeulement tout prend fin le jour où elle trouve son cher fiancé, dans les bras d'une stupide Vindicatores, sous ses propres draps. Ce sentiment, de trahison amer et de profonde humiliation, elle ne l'oubliera jamais. Furieuse, elle hurle, frappe, vire de ses mains la p*** qui souille son propre lit, avant de prendre sur un coup de tête, toutes ses affaires et surtout ses deux chéris qui à ce moment-là, deviennent le centre de son univers. Elle quitte leur vie de couple, tirant un trait sur cette relation qu'elle pensait sincère et pure.

    Le Domus Civitatis est bien trop loin de la salle qui accepte ses spectacles, elle loge un temps dans une auberge délabrée, arrivant à la fin de ses économies...

    Le constat sur son indépendance est amer. Sameera ne s'est jamais sentie aussi misérable et pitoyable...
    --Au plus bas, on ne peut que remonterRemonter... Cela sonne si... évident. Facile. Pourtant, quand la même semaine, la salle qui acceptait ses spectacles lui annonce avoir trouvé une jeune choriste plus attrayante et que le dernier dalia économisé est dépensé... Sameera jure qu'elle n'a jamais été aussi pathétique et misérable.

    Bien qu'elle soit à la rue pour quelque temps, réussissant à se débrouiller en logeant dans les quelques théâtres et auberges qui acceptent de la recevoir... elle n'abandonne pas.

    Donner raison à ses parents ? Jamais. Elle a bien fait de s'entêter, car ça paiera, elle le sait et lorsqu'elle y parviendra ses efforts et sa souffrance auront du sens. Elle se jure, qu'elle profitera de chacune de ses réussites et de ses gloires. Surtout, de ne jamais se satisfaire de ce qu'elle a, l'ambition est une qualité primordiale à ses yeux et elle en prend conscience qu'au plus bas.
    50La pente est plus facile à remonter avec une main tendueLes mois passent, les galères s'accumulent, Sameera accepte quelques petits emplois pour subvenir aux besoins de ses pythons. Elle a beau croire en ses rêves, la réalité est pourtant bien présente, si elle veut se nourrir et nourrir ses proches, elle doit gagner des dalias. Triste leçon, qu'elle apprend bien loin du foyer familial, alors que pourtant, ses parents ont essayés de lui en faire la démonstration.

    Travailleuse, obstinée, elle s'accroche. Serveuse, vendeuse, livreuse, le jour et la nuit, artiste dans un cabaret douteux. Pourtant, c'est un soir où enfin, après des années d'entraînements, elle charme Javaneh sur scène, qu'un homme la repère. Charismatique et fortuné, il lui propose une importante somme de dalias pour réaliser un spectacle privé pour une soirée d'affaire. Une aubaine, elle accepte donc.

    Tout se déroule à merveille, l'argent amassé lui permet de payer un loyer, cela lui donne quelques espoirs d'un futur glorieux proche.

    Plusieurs soirées privées se déroulent, son hôte paie ses services, ses déplacements, et peu à peu, il se propose en mécène. Amoureuse ? Bien sûr qu'elle l'est. Il est grand, beau, plus âgé et à l'abri du besoin, pour elle qui a descendue une pente douloureuse, elle a la sensation d'avoir rencontré une perle rare. Lorsqu'il cède à ses avances, elle se l’accapare, plongeant dans une relation passionnelle. Inspirée, la jeune femme crée, poussée par ses émois et avec l'espoir d'avoir rencontré celui qui la protégerait, elle lui laisse plus de terrain.

    Client, mécène, manager, directeur...
    Quelques beaux spectacles et belles collaborations sont nées de cette alliance.

    Un jour, elle se réveille le ventre creux, avec la sensation curieuse de sortir d'un songe sinueux. Le voile tombe, elle intercepte une conversation où il se vante d'user d'une désespérée pour s'accaparer ses talents. Après avoir ouvert les yeux et surtout quelques recherches, elle tient la rude vérité, il n'a jamais été fortuné, mais opportuniste, n'a jamais l'intention de la protéger et pire, il l'a utilisé comme un outil afin de capter le moindre dalia de ses représentations.

    Une fois de plus, après une longue dispute déchirante, Sameera quitte son logement, emportant avec elle ce qui lui importe réellement : ses enfants. Le cœur émietté, une fois de plus, plus jamais elle ne pliera pour un homme.

    Retour en arrière.
    52Je dédie mes chansons à la trahison amoureuseLa déception, la trahison, la colère, sont de bons moteurs à la création. Une nouvelle fois, seule, avec peu de dalias en poche, sans logement, ni scène, elle reprend sa voie, cette fois avec la ferme intention d'y arriver par ses propres moyens, sans soutien, ni affectif, ni financier, elle y parviendra seule.

    Changeant drastiquement sa scénographie, elle décide d'assumer ses origines, d'assumer les couleurs et ses ambitions. Sameera s'enflamme sur scène, cramant ses économies, jouant sa dernière chance soir après soir.

    Deux années intenses suivent, où elle ne cesse de travailler, de performer, validant de plus en plus de salles. Jusqu'à ce qu'elle puisse subvenir à ses besoins et à ceux de ses serpents, grâce à ses spectacles seuls. Fière, elle ne s'arrête pas là, possédant maintenant une belle réputation, la charmeuse de serpent se décide à s'attaquer à la salle la plus prestigieuse de Lucidalia : Odeum Lucidum.
    54Consumer avant d'être consuméeCette fois, la leçon est bien apprise, elle n'a besoin de personne pour briller, elle n'a pas envie de compter sur quelqu'un pour y parvenir, alors maintenant habituée, elle joue la carte de l'audace. Jouant en pleine rue, devant les portes du théâtre, elle sera rapidement approchée pour faire partie des artistes.

    On lui propose une petite affiche, combler quelques dates, quelques heures, mais elle voit plus grand, bien plus grand. Quelques mois suffiront pour que le public décide de la mettre en avant, assez pour qu'on lui octroie les dates qu'elle désire, une loge et quelques privilèges. Loin de l'avis des autres artistes, sans doute que certains trouve cela injuste, mais les spectateurs ont décidé, les ventes parlent d'elles-mêmes, elle a sa place à l'Odeum Lucidum.

    Voilà presque une année qu'elle s'y représente bien plus populaire encore, continuant d'asseoir sa légitimité.


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    La Guilde

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    Re: Douces ondulations, tumulte cadencéMer 21 Aoû 2024 - 12:32

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    Re: Douces ondulations, tumulte cadencé