Lucidalia Hunters
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  • Lucidalia Hunters

    Nous nous trouvons dans un monde au plus proche du désespoir, mêlant Corruption et affrontements contre des monstres de toutes les formes. Après l’apparition de la Désolation, un monstre gargantuesque détruisant tout sur son passage, l’Empire de Concordia a dû subir un exode maritime, s’échouant sur un continent inconnu, habité de créatures en tout genre. Il s’agit de l’An 0.

    Dans ce contexte apocalyptique, de nombreuses ressources de l’Empire ont été perdues, amenant la population au maigre nombre de 150.000 habitants. Forts de caractère, les rescapés ne se contentent pas simplement de survivre, mais prennent leur place sur ce nouveau continent : la ville de Lucidalia dissipera la Corruption.

    Aujourd’hui en l’An 54, les humains sont installés dans la ville, qui survit comme elle peut malgré l’hostilité des environnements alentours. Qu’il s’agisse de chasse, de sciences ou de récolte, chaque pan de la société lutte pour la même chose : la survie de l’Humanité. Vous participerez à celle-ci, dans un contexte post-apocalyptique victorien dans lequel chacun a un rôle à jouer !

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    La beauté de l'or des fous

    La beauté de l'or des fous

    Ryehl Selvaria

    Messages Messages : 21
    Dalias Dalias : 85
    Texte falcultatif pour décrire l'avatar
    RôleAucun
    RangCitoyen
    FaceclaimSignora - Genshin Impact
    La beauté de l'or des fousVen 13 Sep 2024 - 11:13
    Ryehl Selvaria Signora— Genshin ImpactCohors35 FémininHomosexuelleCostumière / TailleuseJe ne souhaite pas une chambre au Domus Civitatis L'amour-propre, la plus importante des romances :
    Se sentir bien en soi, voilà ce qui est essentiel à ses yeux. Car c'est en s'acceptant pleinement que l'on apprend à s'apprécier et à s'aimer. Cette harmonie intérieure est la base la plus simple pour mener une vie heureuse, mais aussi la plus solide. C’est pourquoi elle consacrera tout le temps nécessaire pour vous faire briller. Le monde peut être impitoyable, et nous traversons tous des épreuves. Notre histoire est bâtie sur les sacrifices et les échecs, et c’est pour cela qu’il faut en être digne. Nul ne peut honorer son passé s’il ne s’aime pas d’abord. Être digne de notre héritage, de l’amour que l’on a reçu, et des sacrifices consentis… Voilà l’enjeu. Et ceux qui s'attaquent à la dignité et à l’amour propre des autres devront faire face à leurs actes.

    Partout, tout le temps, à chaque instant
    :
    La vie est courte, bien trop courte. Nous sommes si nombreux que trouver un endroit à soi devient un luxe. Souvent, nous devons cohabiter avec les autres dans des conditions éprouvantes… Et comme si cela ne suffisait pas, nous vivons dans un monde où l'on risque, à tout instant, d’être dévoré par des créatures monstrueuses. Alors, il devient évident que nous n’avons pas le luxe de rêvasser tant que le travail n’est pas terminé. C'est pour cela qu'elle se consacre avec acharnement à son art. Elle travaille si dur qu'elle s'est parfois épuisée au point de s'évanouir. Passion ou obsession, appelez cela comme vous voudrez. Mademoiselle Selvaria a une réputation à maintenir, et elle le fait sans relâche. Concevoir des costumes et des tenues pour tous, à tout moment, au point qu’elle s'est même lancée dans la fabrication d'armures en cuir, alliant ainsi fonctionnalité et élégance.

    Le monde est perdu, mais autant protéger ce que l’on aime :
    Comme une mère protège ses enfants, Ryehl se montre farouchement protectrice envers tout ce qui lui est cher. L’Odeum est sa maison, sa famille. Pour beaucoup, ce n’est qu’un lieu de travail, mais pour elle, c'est bien plus. Son histoire personnelle y est profondément enracinée. Ainsi, elle est prête à tout pour protéger ceux qui y travaillent, n’hésitant pas à franchir certaines limites si nécessaire. Elle connaît les dangers de la rue, la corruption qui ronge, et la perfidie humaine. Elle a vu ce que l’humanité peut offrir de meilleur, comme de pire. En conséquence, elle est prête à donner son corps et son âme pour les autres, mais jamais sa confiance.

    Diriger par la voix n'est qu'une question d'intonation :
    Que ce soit sur scène ou dans l’intimité d’une conversation, la Diva sait que la voix a un pouvoir immense. Avec quelques mots bien choisis, on peut faire tourner une âme sur elle-même. Pourtant, elle n'abuse jamais de cette force. Que de fois a-t-elle vu des gens user et abuser de leur talent pour manipuler ceux qui les entourent ! La scène est pleine de mensonges, mais ce ne sont pas les artistes qui portent des masques, ce sont les spectateurs. Face à cela, elle a décidé qu'elle ne porterait jamais de masque. Mais par sa voix, elle vous enlèvera le vôtre… si jamais vous osez vous attaquer à elle ou à sa famille.

    C’est dans les cendres que les diamants brillent :
    Son époque de gloire est révolue. Il fut un temps où ses rares apparitions en tant que Diva de l’Odeum étaient saluées avec respect et admiration. Mais cela fait bien longtemps qu’elle n’est plus montée sur scène pour chanter devant une foule. Son succès était éphémère, et il sera tôt ou tard oublié. C’est précisément pour cette raison qu’elle consacre désormais son temps à autre chose : faire briller les autres. Le monde regorge de talents, et nombreux sont ceux qui monteront sur scène, pour connaître le succès ou la honte. Mais peu importe leur sort, elle sera là pour les soutenir, les habiller et leur offrir une chance de briller à leur tour. Digne Passionnée ProtectriceGénéreuseCharismatiqueCréativeRancunière Manipulatrice MéfianteStricte Calculatrice Hautain
    68184 Ryehl est une femme qui, de prime abord, incarne une beauté glaciale et presque inhumaine, comme une œuvre d’art prenant vie. Sa silhouette élancée et longiligne semble faite pour dominer l'espace, et son allure impérieuse ne laisse personne indifférent. Sa grande taille et son port altier accentuent une aura de froideur et de distance, renforçant l'impression qu'elle est bien au-dessus des gens ordinaires. Son visage, aux traits finement ciselés, est marqué par une beauté sculpturale, presque parfaite, quoique teintée d’une certaine dureté. Sa peau pâle reflète la froideur apparente de sa nature, contrastant fortement avec l’intensité de ses yeux.

    Ses yeux, d’un bleu glacial et perçant, captivent quiconque ose croiser son regard. Ils semblent refléter un abîme de calme, avec une lueur de cruauté sous-jacente. Pourtant, cette impression n’est qu’une façade. Ceux qui prennent le temps de la connaître de plus près découvrent une personnalité bien différente. Derrière ce regard perçant et cet air distant se cache une femme chaleureuse et profondément aimable qui le prouve par ses actions. Ce sourire, que l’on pourrait croire moqueur et cruel n’est qu’un simple sourire naturel, une expression sincère et bienveillante Ryehl, malgré les apparences, sait se montrer douce et accueillante. Après tout, les apparences sont trompeuses.

    Sa chevelure blond-argentée, d’une blancheur éclatante, cascade en longues vagues jusqu’à ses épaules, encadrant son visage d’une beauté unique. Parfois relevée en une coiffure stricte et sophistiquée, sa chevelure demeure le symbole de son contrôle implacable. Elle se pare souvent de bijoux délicats, mais imposants, scintillant comme de la glace sous la lumière, renforçant ainsi son apparence de reine impitoyable. Elle ne semble que rarement se séparer qu’une étrange couronne de jais qui cacher une partie de son visage. Cependant, ces ornements, loin de n'être que des symboles de pouvoir, témoignent de son goût pour l'esthétique et de son envie de partager les belles choses avec son entourage. Rien ne lui interdit de porter une couronne.

    Vêtue de manière à imposer le respect, Ryehl arbore des tenues aux coupes précises et anguleuses, mariant de sombres teintes froides qui soulignent son autorité, mais mettant aussi en valeur ses charmes naturelle. Ses mains, toujours gantées de noir, sont fines et élégantes.

    Mademoiselle Selvaria incarne ainsi une beauté intimidante et fascinante, mais ceux qui la rencontrent dans l'intimité savent qu’elle est tout le contraire de l'image cruelle qu'elle projette. Une femme tendre et chaleureuse, qui laisse transparaître une douceur cachée sous son apparence glaciale.


    Dernière édition par Ryehl Selvaria le Sam 14 Sep 2024 - 14:19, édité 1 fois
    https://lucidaliahunters.forumactif.com/t367-la-beaute-de-l-or-d

    Ryehl Selvaria

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    Re: La beauté de l'or des fousSam 14 Sep 2024 - 13:46
    It makes no sense to keep worrying about things I couldn't change.Ma vie ? Elle n’est pas aussi splendide qu’on pourrait le croire. Laissez-moi deviner, vous pensez que pour arriver là où je suis, j’ai dû faire de nombreux sacrifices ? Des choix difficiles ? Que j’ai tracé ma route moi-même, sachant où j’allais et de quoi j’étais capable ? Et que j’étais prêt à briser la nuque de mes adversaires comme si je croquais dans une pomme ? Rien de tout cela. Absolument rien. Je n’ai rien prévu. Ma position actuelle, je la dois à un coup de chance, un grand ami et un don familial. Dire que j’ai forgé mon monde de mes mains serait un mensonge… Mais je compte bien le défendre, avec tout ce que je possède. Hormis l’inarrêtable corruption, rien ne m’empêchera de garder ce qui m’appartient.

    Ma vie a commencé paisiblement… Je n’ai pas connu mes parents, je ne sais même pas s’ils sont encore vivants ou morts, mais j’ai eu mes grands-parents. Ce sont eux qui se sont occupés de moi durant une grande partie de ma vie. Jusqu’à mes 13 ans, j’ai vécu avec eux. J’ai été éduqué et entraîné dans l’art du spectacle, car il fallait que je reprenne l’entreprise familiale… Enfin, façon de parler. Mes grands-parents furent deux grandes étoiles dorées de l’Odeum : une merveilleuse danseuse et un musicien capable de jouer pour tout un orchestre. Ils étaient incroyables, et j’étais destiné à suivre leurs traces. Ils m’ont donc appris à danser, à jouer de la musique et surtout à chanter. C’était, selon eux, la volonté de mes parents…

    Mais… Cela n’a duré que jusqu’à mes 13 ans… Ils sont morts. Une maladie a pris leur vie en un seul mois, et je me suis retrouvé seul. C’est à ce moment-là que j’ai découvert un horrible maléfice en vivant dans une coquille dorée… Notre peau devient terriblement fragile et nous devenons incapables de voir les dangers du monde. J’ai donc essayé de vivre par moi-même. À 14 ans, je cherchais du travail, essayant de maintenir le même mode de vie que j’avais auparavant. Je dépensais plus que je ne gagnais et, à 15 ans, j’ai commencé à m’endetter en empruntant de l'argent à la pègre. Encore et encore. Des dettes de plus en plus lourdes.

    Cette longue chute durant bien 4 ans… Et à mes 19 ans, je suis tombé si bas que je pensais vivre un cauchemar. Mes dettes sont devenu trop grande pour que je puisse les réglers rapidement et j’ai été forcé de travailler comme prostitué. C’est à ce moment là que j’ai apprit le terrible côté des humains et que j’ai doucement découvert pour penchant pour les femmes. Je goûtais à la luxure, je me noyais dans le plaisir et je me dégoutais de découvrir que j’usais de ce poison pour cacher mon angoisse, ma peur, ma panique…

    C’est à ce moment-là que j’ai découvert trois femmes. Trois fleurs du Boudoir, trois des femmes les plus chaleureuses et les plus prisées du Boudoir… Trois merveilleuses femmes que j’ai la fierté d’appeler mes sœurs. Figurativement, bien sûr. Nous n’avons aucun lien de sang. Elles n’étaient pas plus âgées que moi, mais elles étaient nettement plus belles et tout simplement sublimes. Ce sont elles qui m’ont remis sur pied. Elles ont pris soin de moi et m’ont permis de retrouver ma force et ma vigueur.

    Même si cette période de ma vie reste et restera la plus honteuse de mon histoire, je ne pourrai jamais les oublier ni les abandonner. Elles m’ont appris à me tenir droite à nouveau, à utiliser mes mots pour charmer les gens, à user de mes dons et de mes capacités pour séduire ceux qui m’entourent. Mais plus important encore, elles m’ont fait redécouvrir que je pouvais briller à nouveau. J’ai réappris à m’aimer. Je chantais, dansais...

    C’est durant l’un de mes spectacles que j’ai revu un visage familier… Il avait nettement vieilli et arborait une magnifique moustache, mais ses yeux n’avaient pas changé… Ses yeux et son sourire idiots. Ashur, mon cher Ashur… Si je n’avais pas cet amour pour les femmes, c’est de toi que je serais tombée amoureuse.

    Néanmoins, oui… C’est bien à lui que je dois ma nouvelle vie. Mais laissez-moi vous expliquer cela en détail. J’ai connu Ashur durant mon enfance grâce au temps que je passais à l’Odeum. Nous étions devenus amis, partageant un amour commun pour le spectacle. Je ne l’avais pas revu depuis la mort de mes grands-parents. Nous avions tous les deux tellement changé, mais pourtant, il ne nous a pas été difficile de nous souvenir l’un de l’autre et de nous reconnaître. Le jour de nos retrouvailles, nous avons passé la soirée à discuter, partageant chacun notre passé… Enfin, ma situation parlait d’elle-même, je n’avais même pas besoin de m’expliquer.

    C’est alors qu’il me présenta une simple idée. Il était devenu assistant du directeur de l’Odeum et voulait m'inviter à l'Odeum pour possiblement devenir une artiste. Je ne savais pas s’il voyait en moi un réel talent ou s’il voulait simplement me donner un coup de main, mais je n’arrivais pas à accepter au début. Je ne voulais pas me séparer de ma nouvelle famille… J’avais peur de faire ce choix. La proposition resta cependant sur la table… Et après un an d’hésitation, mes sœurs sont venues me parler… Elles m’ont dit que j’étais stupide de refuser une telle opportunité. C’était une offre en or, et avec l’argent que je gagnerais là-bas, je pourrais rapidement rembourser mes dettes…

    À mes 26 ans, j’ai donc accepté son offre, à plusieurs conditions. La plus importante était que, même en travaillant à l’Odeum, je pourrais toujours retourner au Boudoir pour aider les personnes qui y travaillaient. Une condition qu’Ashur accepta avec un grand sourire. Et ainsi, je suis retournée à l’Odeum, rejoignant la terre de mes grands-parents. Les premières années furent difficiles. Ma réputation du Boudoir me précédait, et même si Ashur était à mes côtés, il était difficile au début d’effacer ces marques… Mais j’ai finalement décidé de ne pas les effacer, justement. J’ai joué avec. Je taquinais les membres, jouant sans jamais dépasser mes limites, mais veillant sur eux comme mes sœurs avaient veillé sur moi.

    Tout changea le soir de mon premier récital en tant que chanteuse d’opéra. Un franc succès. Sur scène, chantant de tout mon cœur et avec toutes mes émotions face à cette immense salle, j’ai ressenti dans mon cœur la fierté et le plaisir que mes grands-parents avaient connus. C’était à mes 27 ans. Depuis ce jour, j’ai chanté encore et encore. L’argent que je gagnais me permettait de rembourser mes dettes, de payer mon nouveau loyer, et je reversais une partie de mes gains pour aider ceux qui en avaient besoin au Boudoir.

    C’est ainsi que la Diva Sombra Fiora a fait son succès. Sombra Fiora. Un beau nom de scène.J’ai continué ma carrière ainsi, devenant de plus en plus célèbre… Mais il y a trois ans et demi, un problème est survenu. Les médecins ne pouvaient s’accorder sur l’origine, que ce soit à cause de ma famille, de mes anciennes occupations ou simplement de la corruption, mais j’ai perdu ma voix… Non, pas littéralement. Mais si j’essayais de chanter comme avant, au bout d’un moment, plus aucun son ne sortait de ma bouche et je finissais par cracher du sang. À cause de cela, je ne pouvais plus me permettre de faire entendre ma voix dans toute la salle, et ce fut la fin de ma période de gloire. Cela avait duré longtemps, mais étrangement, je ne me sentais pas abattue. Oui, j’avais accompli ce que je voulais et je ne remplacerais mes années sur scène pour rien au monde. Malgré tout, je restais moi-même et j’aidais l’Odeum du mieux que je pouvais. Même si j’avais chanté pendant des années, j’avais aussi consacré du temps à améliorer mes talents de couturière et de costumière. À tel point que je créais moi-même mes tenues de spectacle.

    N’étant plus une diva, me voilà devenue costumière. Une évolution inattendue mais appréciable. Grâce à cela, je pouvais continuer de gagner de l’argent pour soutenir mes sœurs et les plus démunis, tout en créant de nouvelles tenues pour faire briller les artistes. Après tout, même si j’ai été diva pendant environ sept ans, cela fait désormais une quinzaine d’années que j’ai appris à coudre, et j’ai maintenant plus de vingt ans d’expérience entre les doigts.

    En prenant mon rôle de costumière à cœur, je m’efforce de réaliser chaque tenue nécessaire pour les spectacles, mais je ne fais pas que cela. Cherchant à élargir mes horizons, depuis mes 30 ans, j’ai commencé à confectionner des vêtements sur commande. Que ce soit des sous-vêtements séduisants en dentelle ou la plus somptueuse des robes, voire une tenue militaire, j’offre mes créations à ceux qui les désirent. Et… Parfois, pour quelques élus, je me permets de chanter à nouveau. Je ne peux plus utiliser ma voix pleinement, mais dans un cadre plus intime, je suis encore capable de captiver bien des âmes.

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    La Guilde

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    Re: La beauté de l'or des fousDim 15 Sep 2024 - 16:08

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