Lucidalia Hunters
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  • Lucidalia Hunters

    Nous nous trouvons dans un monde au plus proche du désespoir, mêlant Corruption et affrontements contre des monstres de toutes les formes. Après l’apparition de la Désolation, un monstre gargantuesque détruisant tout sur son passage, l’Empire de Concordia a dû subir un exode maritime, s’échouant sur un continent inconnu, habité de créatures en tout genre. Il s’agit de l’An 0.

    Dans ce contexte apocalyptique, de nombreuses ressources de l’Empire ont été perdues, amenant la population au maigre nombre de 150.000 habitants. Forts de caractère, les rescapés ne se contentent pas simplement de survivre, mais prennent leur place sur ce nouveau continent : la ville de Lucidalia dissipera la Corruption.

    Aujourd’hui en l’An 54, les humains sont installés dans la ville, qui survit comme elle peut malgré l’hostilité des environnements alentours. Qu’il s’agisse de chasse, de sciences ou de récolte, chaque pan de la société lutte pour la même chose : la survie de l’Humanité. Vous participerez à celle-ci, dans un contexte post-apocalyptique victorien dans lequel chacun a un rôle à jouer !

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    [TW] Un trou dans la mélodie

    [TW] Un trou dans la mélodie

    Charlie

    Messages Messages : 6
    Dalias Dalias : 15
    Texte falcultatif pour décrire l'avatar
    RôleCollectionneuse de bric à broc
    RangBellicius
    FaceclaimPortia Devorak — The Arcana
    DC : [TW] Un trou dans la mélodie  TK6s5mD Mihaela
    [TW] Un trou dans la mélodie  XBy9GJ7 Ashur
    [TW] Un trou dans la mélodie Sam 19 Oct 2024 - 9:03
    Charlie FletcherPortia Devorak — The ArcanaCollectionneuse de bric à broc25FemmePansexuelleVindicatoraJe souhaite une chambre au Domus CivitatisElle vous regarde comme si elle vous voyait au travers. Longtemps, quand elle regardait les gens comme ça, on s’est demandé si elle n’était pas un peu bête. Un peu attardée. Sourde peut-être ? Elle était là, sans piper mot, jamais, à regarder le vide derrière les gens. Ces gens qui parlaient trop, et trop fort. Souvent trop près. Charlie parle maintenant. Parfois beaucoup, intarissable, inarrêtable ; parfois plus du tout, comme si les mots avaient leur volonté propre et refusaient de sortir, soudain usés par la violence du monde autour. Souvent toute seule aussi, en commentatrice bizarre de ses propres gestes et pensées. Ses périodes de mutisme durent peu à présent, en général, ce qui les rend moins visibles — plus acceptables.

    A côté de ça, Charlie est mue par une jovialité candide dont elle aurait bien du mal à se défaire. Elle fredonne souvent les mêmes airs de musique, encore et encore, elle aime danser tout en ignorant réellement quoi faire de son corps dans ces moments là, et courir sans aller nulle part. Elle se régale de choses simples, à sa portée, humble avec le bonheur qu’elle peut trouver. Elle est entière, et si elle peut se montrer passionnée, voir obsessionnelle avec des choses qui l’intéressent, concernant celles qui l’ennuient, elle ne prendra jamais la peine de feindre le contraire. A quoi bon ? Cet aspect de la politesse l’ennuie profondément.

    Heureusement curieuse, ses zones d’intérêts sont légions. Mais s’il est une chose invariable dans sa vie, c’est son goût démesuré pour les boîtes à musique — celles à cylindre surtout. On en trouve peu, même s’il existe quelques artisans qui en réalisent en ville. Elle peut passer des heures à regarder le mécanisme tourner et s’activer, et tout autant à démonter, comprendre, et remonter le dit mécanisme. Elle est une habituée du LuciVert, y dénichant souvent des trésors, à ses yeux, qu’elle collectionne également ; allant de vieilles charnières abîmées récupérées sur un meuble mal en point, à des montres au cadran brisé et aux aiguilles manquantes. Du bric et broc de métal fané qui ne trouve une logique homogène que dans sa tête.

    Avec ces trésors là, les choses sont simples, et faciles. Si elle ne déteste pas ses congénères, si même souvent elle en recherche la compagnie, Charlie est définitivement maladroite et semble dénuée de tout sens du second degré. Elle passe immanquablement à côté des sous entendus qu’on veut lui faire, générant régulièrement des quiproquos ou de l’incompréhension.  Si elle n’aime pas mentir pour ménager les égo, elle cherche activement et avec beaucoup de bienveillance, depuis longtemps, sa manière d’être au monde, d’être correcte. Plus ou moins consciente de ses lacunes, donc, elle a tendance tour à tour à s’excuser à outrance ou à rire trop fort pour conjurer ses impairs, ayant intégré que ces deux comportements là étaient souhaitables et souhaités par ses pairs.

    Enfin, Charlie déteste qu’on l’approche de trop près ou qu’on la touche sans la prévenir dans des contextes absolument anodins de la vie quotidienne. Le cas échéant, surtout si elle est surprise, il n’est pas rare qu’un geste violent lui échappe pour repousser l’outrecuidant qui aura eu cette indélicatesse, rappelant à qui pourrait l’oublier — ou l’ignore — qu’elle peut être une véritable furie quand quelque chose lui déplait vraiment.curieusepugnaceentièrejovialepassionnéevolontaireprévisiblerancunièremaladroiteformalistefaroucheobsessionnelle
    72155Montagne de cheveux roux qui surplombe et cascade sur des courbes qui font davantage de pleins que de déliés. Sa tignasse épaisse qui lui tombe jusqu’aux fesses la rend facilement identifiable. Parfois, elle emprisonne solidement les boucles indomptables dans des morceaux de tissus colorés, souvent elle les laisse juste lâchés appréciant leur contact qui lui fait comme une cape familière.

    Charlie est comme sa mère : toute petite et rondelette. Son visage est à l’image du reste de son corps, tout en courbes et en douceur, saupoudré d’une myriade de tâches de son. Des joues rebondies sous les pommettes saillantes, une poitrine encombrante qu’aucun vêtement ne parvient vraiment à contenir entièrement, des membres charnus, son embonpoint ne l’a jamais vraiment gênée. Et sous les rondeurs, elle a gagné en endurance et en force avec le temps — son travail de vindicatora oblige.

    Ses gestes sont amples, son visage expressif et sa peau interminablement pâle trahit souvent son embarras sans qu’elle parvienne à avoir de prise dessus. Cela la rend assez lisible pour les autres et il n’est pas rare que ses interlocuteurs parviennent mieux à comprendre ses émotions qu’elle-même.

    Pour le reste, Charlie n’est pas particulièrement coquette. Elle attache davantage une importance symbolique qu’esthétique à certaines fantaisies : les tissus dans ses cheveux, un collier, un vieux bracelet de cuir usé. Elle choisit d’abord ses vêtements selon leur confort et leur praticité.


    Dernière édition par Charlie le Sam 19 Oct 2024 - 11:05, édité 4 fois
    https://lucidaliahunters.forumactif.com/t396-tw-un-trou-dans-la-

    Charlie

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    [TW] Un trou dans la mélodie  XBy9GJ7 Ashur
    Re: [TW] Un trou dans la mélodie Sam 19 Oct 2024 - 9:03
    ...
    Préambule / TW :


    0 - 6 ans

    Tu les vois s’agiter, aller et venir, parler et parler encore. La vie semble douce à tes yeux d’enfant, tu manges quand tu as faim, tu dors quand tu es fatiguée, alors tu ne comprends pas bien leurs sollicitations incessantes à extirper de toi ces sons qu’ils produisent eux à longueur de journée. Il y en a déjà largement assez. Et ça ne t’intéresse pas. Tu préfères te perdre dans la contemplation du rouet de Mamie.

    Nourrisson trop calme, presque suspect, Charlie Fletcher est la cadette d’une fratrie qui compte déjà trois garçons turbulents. Alors son apathie interroge et en même temps soulage, comme une entracte dans un quotidien mouvementé. Sa mère est vindicatora, son père praecone. Sa grand-mère vit avec eux, artisane touche à tout — fileuse, tisserande et couturière à ses heures. Charlie passe beaucoup de temps avec elle.

    Quand à quatre ans elle n’a toujours pas prononcé le moindre mot, la famille s’inquiète. Qu’est-ce qui ne va pas avec elle ? Est-elle sourde ? Elle est née avant terme, c’est peut-être ça ? Elle verra des médecins, mais son audition est bonne. Sa mère passera de plus en plus de temps avec elle, désireuse de la voir évoluer, sans que rien n’y change quoi que ce soit. Face aux adultes, Charlie n’éprouve aucun besoin des mots. Elle fuit leur regard inquisiteur et pesant, s’absorbant dans les détails de son environnement immédiat avec une application qui sied peu à une enfant.

    Peu à peu, ils finissent par se dire qu’elle est peut-être seulement un peu limitée. Qui passerait autant de temps à suivre le mouvement du rouet en action ou le mouvement ordonné des fourmis qui passent sur le perron de la maison ? A la vérité, Charlie s’épanouit sans trouver de mal ou d’inquiétude dans son attitude. L’intérêt soutenu de ses proches se relâchant avec le temps, ses frères ayant toujours été égaux avec elle, petit à petit la parole devient un outils attrayant, ne serait-ce que pour manifester différemment sa colère ou ses envies.


    6 ans - 8 ans

    Il est tard quand on découvre que tu peux parler. Que tu veux parler. Certains s’inquiètent de ce que tu pourrais vouloir dire. Toi, tu veux surtout crier plus fort que tes grands frères quand ils viennent gentiment t’embêter ou te raconter des histoires en chahutant. Tu as le sentiment qu’eux seuls n’ont jamais douté de ton existence quand même papa répétait que tu étais absente, de toute façon.

    Elle prononcera ses premiers mots vers l’âge de six ans, quand sa grand-mère lui demandera pour la énième fois pourquoi elle passait autant de temps accroupie à son côté quand elle filait, dans une sorte de rituel familier alors même qu’elle avait renoncé à obtenir un jour une réponse. “Le bruit, mamie.”

    Si elle a du retard sur ses apprentissages, Charlie est de bonne volonté et deux ans suffisent à l’amenuiser. Parler est fatigant, alors il lui arrive de redevenir cette chose passive qui observe à travers les gens sans rien dire, de temps en temps. C’est à cette période là qu’elle découvre pour la première fois la petite boîte métallique qui renferme un cylindre bizarre. Elle avait toujours eu une relation privilégiée avec sa grand-mère, et cette dernière lui avait montré cette vieillerie qu’elle avait ramenée avec elle des années auparavant, en fuyant Désolation, le jour où Charlie avait parlé pour la première fois. La mélodie était jolie, mais le cylindre abîmé coupait deux notes à un rythme régulier. Rapidement, la boîte à musique usée de sa grand mère devint une distraction de choix, surpassant même le bruit du rouet, occultant les choses désagréables du quotidien.


    8 ans - 15 ans

    Mamie est morte. Maman va partir. Elle t’a expliqué qu’elle va explorer sur le fleuve et qu’elle reviendra bientôt. C’est une exploratrice, c’est important, alors tu comprends. Elle te confie la boîte à musique de Mamie. C’est une relique ; le premier trésor. Elle sait que tu en prendras soin.

    La disparition de sa grand-mère l’ébranla beaucoup. Elle pleura peu, mais ne prononça de nouveau plus un mot des semaines durant. Elle étudiait, faisait ce qu’on lui demandait à la maison, et écoutait le cylindre à qui il manquait deux notes. Un trou sur la mélodie, un trou dans le cœur. Puis les mots revinrent d’eux-mêmes, sans crier gare, comme la première fois.

    Aux portes de l’adolescence, sa mère leur expliqua qu’elle allait partir pour une mission importante. Ca prendra du temps mais ça en vaudra la peine. Il fallait explorer Eldoria, et elle reviendra bientôt. Charlie comprend, ne sait pas protester à cela ; et alors soudain le quotidien se restreint davantage. Heureusement, il lui reste sa boîte à musique, le vieux rouet qu’elle fait tourner parfois, et ses frères dont elle se rapproche davantage à cette période là.

    A l’adolescence, elle change. Son corps l’encombre un peu mais elle s’y habitue. Mais surtout, elle trouve les relations avec les enfants de son âge soudainement beaucoup plus cryptiques. Ce qui la pousse régulièrement à bouder leur compagnie, pas toujours déterminée à repousser ses limites. A la maison, elle affiche un caractère plus prononcé et ses relations avec son père se détériorent brutalement. Avaient-elles jamais été bonnes ?

    Elle poussera la porte du LuciVert pour la première fois à cette période, pour retrouver les notes manquantes sur le cylindre. Réparer le trou de mélodie, et un peu celui du cœur. Elle y trouvera l’aide nécessaire, et même si la mélodie sonne bizarre, pas tout à fait du même timbre, elle est maintenant complète. Elle se découvrira petit à petit une passion pour la débrouille et le bricolage, et y retournera souvent, fascinée par les choses cassées que les gens abandonnent là-bas.


    15 ans

    Quelque chose a changé. Tu n'aimes pas que ça change. La petite maison de ville est trop calme, tes frères ne chahutent plus. Ils ont grandi, ils sont partis. Et ce silence assourdissant a quelque chose d’insupportable. Pourquoi ?

    Elle s’engage quand elle a quinze ans chez les vindicatores. Un peu pour imiter sa mère. Un peu par défi personnel. Un peu par curiosité du dehors. Et parce qu’il est loin le temps de l’enfant absente, parce que rien ne tient plus l’indicible, ni le rouet, ni les chahuts joyeux de ses frères, elle va rompre radicalement avec son père ; elle claque la porte de la maison, et abandonne son patronyme qu’elle ne supporte plus de porter.


    15 ans - 20 ans

    Quand tu découvres l’extérieur des murs pour la première fois, tu comprends pourquoi Maman est partie. Tu te demandes si elle rentrera bientôt parce que si une partie de toi a grandi et ne s’illusionne plus, une autre refuse encore. L’espoir est comme la mélodie qui résonne contre le cylindre de métal et qu’on arrive plus à se sortir de la tête, des jours — des années — durant.

    Au sein des vindicatores, elle peine à convaincre au début. Elle n’a pas l’air vraiment à sa place, mais elle sait qu’elle ne s’est pas trompée. Et s’il lui faut du temps, comme pour parler, cela finira par porter ses fruits. Se battre devient un exutoire agréable, et sans exceller, elle fait ses preuves sur les terrains d’entraînement. Avec le temps, sous les rondeurs toujours visibles, elle se muscle et gagne en endurance.

    Ses premières sorties avec ses instructeurs furent pourtant difficiles. Le danger, les monstres, face à eux sa première réaction fut de se figer. Comme lorsque les mots disparaissent, son corps la dépossédait, la laissant démunie face à une chose qu’elle avait l’impression de ne pas pouvoir affronter. Encore. C’était sans compter sur la pugnacité dont elle se découvrit capable ; et à force d’efforts contre elle-même, elle finit par prendre le dessus sur cette peur, rationnelle, qui la laissait sans défense. Parce que quelque part, c’était aussi ça qu’elle était venue chercher en s’enrôlant. Un empouvoirement actif, un moyen d’agir, de reprendre le dessus.

    Pendant cinq ans, elle ne s’investit pas vraiment ailleurs, entièrement dédiée à son objectif. Elle passe de temps à autre au LuciVert, mais guère plus.


    20 ans - 25 ans

    Tes efforts ont payé. Tu restes sûrement trop petite pour jamais pouvoir exceller un jour, mais ta pugnacité en impressionne plus d’un dans tes rangs.

    Après cinq ans à s’entraîner, elle a gagné le droit de faire ses preuves, seule, sur le terrain. Elle n’a plus jamais reculé face à un danger à sa portée. Elle manque un peu d’une vision d’ensemble lorsqu’elle est à l’affrontement, mais elle reste une vindicatora correcte. Elle continue de s’entraîner souvent. Un jour, elle aimerait être à la hauteur pour participer à la même expédition que sa mère, suivre ses traces le long du fleuve, découvrir ce qui a pu lui arriver.

    En dehors des expéditions, elle n’a pas d’autre activité professionnelle. Depuis peu, elle retrouve un équilibre et développe davantage sa vie sociale. Elle continue d’accumuler des choses en visitant le LuciVert et se rend parfois à l’Odeum quand il y a des concerts — un bruit qu’elle apprécie. Elle se languit aussi des fêtes qui animent la ville au fil de l’année, et essaye de faire en sorte de ne pas partir en expédition à leur approche.


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    La Guilde

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    RôleLa Guilde
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    Re: [TW] Un trou dans la mélodie Sam 19 Oct 2024 - 17:15

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    Re: [TW] Un trou dans la mélodie