Lucidalia Hunters
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  • Lucidalia Hunters

    Nous nous trouvons dans un monde au plus proche du désespoir, mêlant Corruption et affrontements contre des monstres de toutes les formes. Après l’apparition de la Désolation, un monstre gargantuesque détruisant tout sur son passage, l’Empire de Concordia a dû subir un exode maritime, s’échouant sur un continent inconnu, habité de créatures en tout genre. Il s’agit de l’An 0.

    Dans ce contexte apocalyptique, de nombreuses ressources de l’Empire ont été perdues, amenant la population au maigre nombre de 150.000 habitants. Forts de caractère, les rescapés ne se contentent pas simplement de survivre, mais prennent leur place sur ce nouveau continent : la ville de Lucidalia dissipera la Corruption.

    Aujourd’hui en l’An 54, les humains sont installés dans la ville, qui survit comme elle peut malgré l’hostilité des environnements alentours. Qu’il s’agisse de chasse, de sciences ou de récolte, chaque pan de la société lutte pour la même chose : la survie de l’Humanité. Vous participerez à celle-ci, dans un contexte post-apocalyptique victorien dans lequel chacun a un rôle à jouer !

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    Gojira Nasilje - "On va s'en foutre plein la gueule !"

    Gojira Nasilje - "On va s'en foutre plein la gueule !"

    Gojira Nasilje

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    Gojira Nasilje - "On va s'en foutre plein la gueule !"Sam 15 Juin 2024 - 19:38
    Gojira NasiljeDidier — @NyantchaLe Fendeur d'Ossements27Homme cisPansexuelChasseur de monstresJe souhaite  une chambre au Domus CivitatisLa psyché de Gojira n’est pas difficile à saisir : tout se résout par la violence. C’est celui qui est le plus fort dont les décisions font loi, que ce soit dans la société ou dans sa foi. Adepte de l’Église de la Violence, c’est un jeune homme qui a une confiance totale en cette perception de l’univers et du monde. Brutal, sauvage et incroyablement bestial, cette véhémence ne se retrouve pourtant pas spécialement dans son comportement de tous les jours. À l’écoute et -étrangement- compréhensif même, Gojira n’est pas assez sot pour croire que son style de vie et sa foi soient absolus. La force de l’Empire, sa philosophie et ses préceptes sont pour lui tout aussi valides que les paroles de son église, qu’il voit comme des fonctionnement différents. La foi, c’est la foi. L’Empire, c’est l’Empire.

    Acceptant parfaitement les autres confessions, c’est une personne d’une convivialité effrayante. Cette religion dans laquelle il a baigné depuis sa plus tendre enfance a fait de lui un être charmant et radieux, qui ne voit le conflit nulle part : si conflit il y a, c’est dans le sang que cela se résoudra ! Avec une telle mentalité, il a tendance à voir le positif partout, à s’enjouer de la moindre chose et à s'emporter dans la moindre tâche avec un engouement presque ridicule. Se faire exploser le nez sur le simple fait d’être en tort a tendance à vous faire réfléchir sur la façon dont vous profitez des choses et dont vous vous remettez en question. Et au final, si vous n’avez pas eu le nez cassé, c’est que c’est vous qui aviez raison, n’est-ce pas ?

    Hyperactif, son profil est à l’image de son foyer : instable. Passionné par la chasse, le combat et la cuisine, ces trois points forment l’isocèle de ses passions ! C’est là dedans qu’il investit le plus clair de son temps, curieux de voir quels mélanges apportent quelles saveurs et comment il pourrait les obtenir, c’est avec une passion belliqueuse qu’il affronte les créatures de cette île dans l’espoir d’en trouver certaines qui enrichirait bien un ragoût !

    La faiblesse est, pour Gojira, l’incapacité à se battre pour ses convictions. L’absence de volonté face à ses souhaits et ses objectifs. Toute personne pouvant se réveiller le matin est, pour lui, en capacité de faire quelque chose pour soi. Encourageant, solidaire dans la difficulté, c’est pourtant avec une véhémence très particulière qu’il réagit à l’inertie, détestant observer une personne se laissant couler dans les méandres de la haine de soi ou dans l’abandon total. Le choix conscient de la facilité de l’inaction est, pour lui, à l’encontre même de tout ce en quoi il croit.

    Depuis peu, l’homme qu’il est devenu se retrouve un peu dans tous les sens, alternant entre la chasse et la cuisine. Certaines personnes voient en cela l’expression ‘normale’ de cet être, riche en énergie et en ambitions. D’autres, plus observateurs, pourraient lire en cette passion pour le multitâche et pour se disperser une forme de… fuite ?FraternelCompatissantPassionnéDévouéJoyeuxDynamiqueViolentIdiotImpulsifDécaléInsomniaqueSauvage
    110183Gojira est un animal.

    Proche des deux mètres de haut, son corps est sensiblement arqué vers l'avant, à la manière d'un prédateur attendant la moindre occasion de planter ses crocs. Tout dans son corps trahit cette bestialité, de sa posture au roulement de ses épaules, en passant par les lignes de sa musculature. Son corps, criblé des cicatrices offertes par la chasse, semble sculpté dans le bois brut, rudimentairement. Sa force transpire de chacun de ses muscles, entraînés au fil des heures d'exercices dans l'espoir d'un défi digne dont il tait encore le nom. Son teint hâlé n’est devenu que plus sombre, travaillé par le soleil et le labeur en extérieur. Les éléments qui restent les plus troublants -si ce tableau d'un colosse de muscles ne l'est pas déjà- sont tous sur son visage. De par son père, Gojira a hérité d’une signature très spécifique : sa dentition. Corrompu lors d’une chasse, il laisse à chacun de ses descendants une particularité dentaire, laissant à Gojira deux rangées de crocs acérés faisant peur à voir. Juste au-dessus de ces crocs acérés, souvent habillés d'un sourire, les yeux du chasseur éveillent... un sentiment de malaise. Des perles vertes, belles comme des émeraudes, semblent légèrement fendues en leur centre. Tout chez cet homme suinte la bestialité, laissant penser que sans le cadre établi par l’Église de la Violence, Lucidalia aurait vu naître un monstre.


    Dernière édition par Gojira Nasilje le Jeu 20 Juin 2024 - 21:13, édité 5 fois
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    Gojira Nasilje

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    Re: Gojira Nasilje - "On va s'en foutre plein la gueule !"Sam 15 Juin 2024 - 20:54
    Viens, on se monte en l'air !  Comme ça on s'met d'accord !Au cœur d’une Lucidalia qui se construit encore, un jeune homme vient au monde dans une petite famille émiettée. Un enfant aux sacrés poumons, qui eut droit à l’attention de trois parents fantastiques. Yari, Darinka et Paloma, trois femmes adorables qui prirent le temps d’éduquer Gojira à être un bon garçon, droit et éduqué, au sein d’une communauté religieuse active. Même si rapidement, elles comprirent que leur enfant ne serait pas le couteau le plus aiguisé du tiroir quand, un jour, il comprit qui était l’homme qui venait si souvent les voir.

    “Mais attends… Comment ça j’ai un père ?”

    Dolf, père biologique de Gojira, était un membre actif de cette communauté religieuse. Et pendant les premières années de vie du jeune garçon, cet homme parvint à être très absent de celle-ci, malgré des jambes dans un très mauvais état suite à un “incident interne” à l’église. Dans cette communauté toute particulière, l’adorable Gojira mit un temps fou à comprendre que ce type et lui étaient liés. Il faut dire qu’il était à peine présent, toujours autoritaire et désagréable, et avec cet esprit narcissique, dominant, violent… qui rebutait le jeune garçon.

    L’Église de la Violence. Voilà comment s’appelait cet ordre religieux, ayant survécu malgré les Mois Troubles et l’horreur ayant précédé. Un culte très particulier qui voyait la force brute comme une bénédiction, à user pour le bien d’autrui. Les forts défendent, les faibles épaulent les forts. Simple, clair. On trace les racines de cette religion à l’époque des tribus païennes, avant que l’Empire ne s'étende. Dans une société civilisée, cette église à survécu par son acceptation d’autrui et une régulation de l’utilisation de sa force qui, au fil des décennies, est devenue une sorte de “bon sens” au sein de ses fidèles. Ces explications vinrent au cours d’une longue soirée avec sa mère et sa… meilleure amie, du coup ? Son père, lui, n’avait fait qu’expliquer qu’il devait être assez fort pour se faire comprendre.

    Comprenez que cette confusion fut permanente, chez le jeune garçon. Jusqu’à ses presque 12 ans où on lui expliqua pourquoi ses dents lui faisaient si mal, quand elles repoussaient. Une nouvelle longue discussion pour expliquer que son père biologique avait un trait de corruption génétique : des malformations dentaires. Une particularité très spécifique, qu’elles prirent le temps de lui expliquer pour lui faire comprendre qu’il avait peut être beaucoup, beaucoup de frères et sœurs.

    “Mais attends… Comment ça c’est un gros con ?”

    La confusion était ancré dans le crâne de Gojira tout du long de sa vie. Certains pensent que c’est ce questionnement permanent, sans comprendre à cause des réponses évasives des adultes, qu’il ne parvenait pas à se concentrer sur quoi que ce soit à l’école. Son éducation était brouillon, son intelligence semblait moyenne… Et petit à petit, les choses firent sens. Il demanda des explications vers ses 16 ans à son père. Explications auquel il aurait eut droit s’il gagnait au bras de fer. Et plus que perdre, il se faisait rabaissé, à chaque fois. Plus d’une fois il voulu comprendre, jusqu’à ce que face à ce ressenti, à cette perdition, ses mères lui expliquèrent. Et tout fit sens.

    Son père était un coureur de jupons, doublé d’un arrogant narcissique. Apparemment, au détour d’une nuit où il s’était vu être plus que convainquant, sa génitrice -Yari- était tombée sous le charme de cet homme vil, avec qui elle avait une amitié sincère avant tout cela. Mais tout pour lui semblait être un moyen d’arriver à ses fins. Pire encore : la grossesse compliquée fit passer Yari de prêtresse active et invaincue à une personne avilée, difficilement capable de se battre, laissant au pouvoir Dolf et plusieurs de ses amis tout aussi cons que lui. Et après toutes ces fois à côtoyer son fils, simplement pour lui rappeler qu’il était faible… Gojira eut un changement drastique dans sa manière d’être.

    "Mais attends... il y a que la force, qui compte ?"

    Jovial, un petit peu décalé et perdu, il devint alors beaucoup plus concentré sur ses études pour passer d’une éventuelle vie de fermier à quelque chose de bien plus inattendue pour ses parents : une carrière de Vindicatores. Sport, entraînements, nuits de garde et toutes les variantes d’exercices supplémentaires. Spécialisé dans le maniement d'armes lourdes, il se démarquait par son utilisation de la hache et de la claymore, son arsenal tournant autour d'un petit tomahawk et d'une énorme larme sans garde, quand il ne préfère pas utiliser une hache à deux mains que l'on peut aisément qualifier d'arme de bourreau. Le grand idiot devint un grand idiot très investit, tant dans la chasse que dans la vie communautaire de l’église. Affrontant les décisions idiotes au pugilat ou à efforts d’autres démonstrations de force, il fit tout son possible pour balayer les crétins et atteindre son père ! Mais la dernière fois qu’il entendit parler de Dolf, ce fut par un des messages de l’Empire.

    "Mais attends... je fais quoi, maintenant ?"

    Mort.
    Mort au combat, apparemment, lors d’une chasse qui s’était mal passée. Gojira, vers ses 22 ans, avait cherché à affronter son père, sans cesse, sans jamais pouvoir défier son idéologie dans l’arène de leur église. Il avait évité, esquivé, mit entre eux plusieurs de ces autres cultistes… Tout ça pour mourir au front, connement. Une nouvelle période compliquée vint alors pour Gojira. Une période dense où il semblait avoir perdu son énergie et son sens, son but dans la vie. Malgré tout le soutien de sa famille, il fallut presque une année à Gojira pour pleinement se remettre en marche.

    Pendant un an, ses amis, collègues, son entourage ne le virent pas. Et quand il fut enfin socialement de retour, il semblait… déterminé comme jamais. Plus vif encore, plus investi dans son entraînement et sa communauté, il aida sa mère à retrouver pleinement ses moyens au cours d’une ré-éducation fastidieuse. Petit à petit, de part sa force, il pu argumenter avec les forts de l’Église de la Violence pour leur rappeler une chose : la force est à mettre au service des faibles. Et que ces loubards, ayant si longtemps accompagné son père, devaient se rappeler de leur place !

    Rapidement, l’église connu un grand tournant dans sa gestion. De nombreuses femmes puissantes, comme Darinka, se mirent à gérer la communauté, renouant avec les racines de cette religion. La force brute pour surmonter celle des monstres, surtout en ce nouveau monde où il fallait gagner du terrain et affronter de plein front des créatures dans leur propre territoire. L’Église de la Violence redevint enfin une communauté saine, correctement gérée, alors que Gojira pu reprendre correctement ses fonctions, gérer sa vie… et petit à petit, le revoici.

    "Aller. On y va. On va s'en payer une bonne tranche, putain !"

    Dans ce brouillon d'existence confuse, où il n’avait jamais été qu’à se faire bousculer par les flots, le jeune homme finit par enfin trouver sa voie. Aujourd’hui, on le surprend parfois à foutre ses doigts dans la bouche des gens pour examiner leurs dents, au cas où il tomberait sur une sœur ou un frère caché. Chose qui est déjà arrivée plus d’une fois… Et à se faire un nom en temps que Vindicatores. Dans une histoire confuse, dirigée par la violence et la simple envie de devenir plus fort, Gojira reprend enfin le contrôle de son existence, avec pour objectif de…
    … De ?


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    Re: Gojira Nasilje - "On va s'en foutre plein la gueule !"Sam 29 Juin 2024 - 16:46

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