Lucidalia Hunters
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  • Lucidalia Hunters

    Nous nous trouvons dans un monde au plus proche du désespoir, mêlant Corruption et affrontements contre des monstres de toutes les formes. Après l’apparition de la Désolation, un monstre gargantuesque détruisant tout sur son passage, l’Empire de Concordia a dû subir un exode maritime, s’échouant sur un continent inconnu, habité de créatures en tout genre. Il s’agit de l’An 0.

    Dans ce contexte apocalyptique, de nombreuses ressources de l’Empire ont été perdues, amenant la population au maigre nombre de 150.000 habitants. Forts de caractère, les rescapés ne se contentent pas simplement de survivre, mais prennent leur place sur ce nouveau continent : la ville de Lucidalia dissipera la Corruption.

    Aujourd’hui en l’An 54, les humains sont installés dans la ville, qui survit comme elle peut malgré l’hostilité des environnements alentours. Qu’il s’agisse de chasse, de sciences ou de récolte, chaque pan de la société lutte pour la même chose : la survie de l’Humanité. Vous participerez à celle-ci, dans un contexte post-apocalyptique victorien dans lequel chacun a un rôle à jouer !

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    [TW-Trauma/Gore] Mangé ou être mangé

    [TW-Trauma/Gore] Mangé ou être mangé

    Leïka Hart

    Messages Messages : 27
    Dalias Dalias : 360
    Patchwork d'hybridation
    RôleGlouton de créatures
    RangBellicius
    FaceclaimLaios Touden - Dungeon Meshi
    [TW-Trauma/Gore] Mangé ou être mangéDim 16 Juin 2024 - 10:23
    Leïka HartLaios Touden — Dungeon MeshiGlouton de créatures26MasculinPansexuelCuisinier au Mensa CommunisJe ne souhaite pas une chambre au Domus CivitatisJovial
    C’est ce que l’on me dit souvent, que je suis plutôt bienheureux, je représente une certaine joie de vivre parmi mon entourage.
    Je prends la vie du bon côté, quand on ne touche pas à mes affaires ! Allez, un rire des plus tonitruant  et tous les maux s’arrangent !

    Insouciant
    On m’a déjà reproché de manquer d’attention, de mener certaines de mes aventures sans penser aux conséquences.
    Rien que l’idée de goûter ce que je chasse, et d’essayer des recettes, me met l’eau à la bouche
    Loin de le faire exprès, je suis simplement distrait ! Une nouvelle plante, une nouvelle créature, qu’est-ce qu’il pourrait mal se passer ?
    Bien s’passer ! Bien s’passer !

    Énergique
    Se jeter dans la bataille, courir au milieu des plaines, sortir de la sécurité de la ville afin de profiter de la dangereuse liberté de l’extérieur.
    L’on peut souffler que je suis exubérant, voir extraverti, mais tout cela, ce n’est que mon envie d’avancer, d’aller encore plus loin, de vouloir mener mon projet à bien !

    Scrupuleux
    S’il y à bien une chose qui m’agace, c'est quand on cherche à faire mon boulot sans mon accord, notamment en cuisine, et qu’on le fait mal.
    Dégoûtant !
    Lorsqu’un commis à décider de couper les légumes en paysanne au lieu de les faire en julienne, c’est bien une des choses qui peut me mettre hors de moi !
    C’est de la garniture ! Pas un potage ! Impardonnable !
    Ca, c’est ma place, mon plan de travail ! Je n’ai pas sonné de larbin !

    Curieux
    J’adore découvrir de nouvelles choses, de nouvelles têtes, de nouvelles saveurs. Je me demande ce que tels liquides ou épices aurait comme réactions avec de telles viandes, tels légumes.
    Parfois, je change tout, je repars de zéro et je me lance dans quelque chose de complètement nouveau.
    Je me jette, griffes et crocs, littéralement, dans de nouvelles engeances dès que quelque chose éprouvent mon intérêt.

    Sans-gêne
    Si vous vous sentez mal-à-l’aise en ma présence, n’en faites rien.
    Car je n’en saurais rien ! J’apprécie aborder les gens directement, ou plutôt, je n’ai aucune convention sociale.
    Il m’arrive très couramment de ne même pas dire bonjour, ou de simplement remercier quelqu’un. Je crois que je considère ça comme quelque chose de parfaitement inutile ! De même, je ne me formalise pas de la politesse, ou non, en retour !
    Ah ! D’ailleurs, vous avez quelques plumes sur vos épaules après mon accolade, elles tombent facilement !JovialÉnergiqueCurieuxProtecteurLoyalExtravertiInsouciantAffaméSans-gênePuérilScrupuleuxTactile
    90.7185Leïka est le genre de personne que l’on à du mal à rater.

    Ce n’est pas le plus petit des Hommes, ou ce qu’il en reste, mais pas non plus un géant pour autant.
    D’ailleurs, ce n’est pas tellement sa taille, ni son poids, qui le font se démarquer plus que les autres. Mais plutôt ses attributs physiques.

    Le Vindicatores à subi quelques modifications de son corps à force de contact, ou de consommation, bien plus probable, de la corruption.
    De nouvelles possibilités lui ont été accordées. Bien qu’il ne soit pas croyant.

    Son pied droit est encore bien humain, bien qu’une paires de griffesremplace ses ongles. Il doit les couper régulièrement. Autour de la cheville embrasse une fourrure drue et brune, qui remonte tout le long de la jambe jusqu’à l’aine.
    Tandis que le gauche et entre celui d’un primate, et d’un lézard. La peau écailleuse présente parfois de petits ergots, tels des pointes durs, qu’il doit couper s’il veut pouvoir enfiler un pantalon, non sans douleur. Il à tendance à filer toutes ses chaussettes, ce n’est vraiment pas pratique.

    Histoire de trouer sa garde-robe, lors de sa transformation des plus douloureuses, Leïka à aussi eu le droit à quelques nouveaux membres. Une queue de lion lui détruit le moindre de ses pantalons, n’ayant pas encore trouvé la solution à ce problème. Des tailles basses ? Pour l’instant, une ceinture maintient le tout, mais ce n’est pas pratique.

    De même, une paire d’ailes, rien d’utiles, c’est développé au bas de son dos : une membraneuse, doté d’une griffe, une autre plutôt similaire à celle d’un oiseau.
    Il ne sais pas les faire bouger, en tout cas, il n’en a pas le contrôle, et préfère donc les écraser contre son corps à travers un corset.

    De la jambe, la toison remonte et prend le dessus au niveau de la hanche et remonte en pointe sur le nombril.
    Démarre alors un duvet de plume blanche, duveteuse, à partir du bas de son plexus. Elles couvrent l’entièreté du buste, dos, ainsi que les épaules ; s’arrêtant à la moitié de son cou.
    Le bras gauche semble écailleux, mais cela ressemble plutôt à la peau des pattes d’un rapaces, recouvert de scutelles. Ses cinq doigts se terminant par des serres qu’il lime continuellement afin de ne pas se blesser lui-même, et potentiellement éviter un accident.
    Dans le cas du bras droit, il est plutôt recouvert d’une fourrure orangé, tigré, se terminant par des doigts recouvert de coussinets et armés de griffes rétractables qu’il taille aussi.

    En somme, en dehors de son apparence humanoïde, ainsi que de sa tête et son visage, tout le reste de son corps à clairement muté, et pas de manière homogène.
    Un monstre, un véritable monstre.
    Enfin, il aurait presque pu passer inaperçu avec des bottes, des vêtements larges et des gants en cuir, ça, c’est si ses yeux ne s’étaient, eux aussi, pas transformés. D’un jaune fauve, ils expriment aussi une iris verticale typique des prédateurs, félins ou reptiles.

    Le reste est des plus classiques, des cheveux d'un blond fade, lisse, souvent coupé à la vite et court. La seule chose remarquable, c'est son rasage auquel il tend à ne pas déroger chaque jour. Il lui arrive même d'épiler les premières plumes autour de son cou. Cela lui provoque une douleur fine, comme si on lui arrachait la cuticule de ses doigts. Mais au moins, il peut éviter d'éparpiller des morceaux de lui un peu partout.
    Son nez est aquilin, clairement marqué ; ses joues rondes, signe de bonhomie ; ses oreilles décollés et son simple sourire niais donne l'impression d'être une tête à claque ambulante.

    Du reste, il s’habille en cherchant à masquer le plus de sa personne.
    Un haut col, des vêtements couvrants, même en été. Il ne peut malheureusement tout cacher. Et ses yeux le trahissent clairement, mais au moins, il réduit l’impact visuel.
    Son but, c’est autant se protéger lui que les autres.


    Dernière édition par Leïka Hart le Mer 19 Juin 2024 - 13:18, édité 4 fois
    https://lucidaliahunters.forumactif.com/t75-tw-trauma-gore-mange

    Leïka Hart

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    Re: [TW-Trauma/Gore] Mangé ou être mangéMer 19 Juin 2024 - 2:15
    Ne parle-t-on pas d'orgasme culinaire lorsque l'on savoure un mets bien préparé et mis en valeur ? Et si la cuisine pouvait mettre à mal toute la solitude, la tristesse et le malheur grâce à un accord mets et vins parfait, un brunch entre amis ou un atelier cuisine revisité ?27La naissance d'un goûtAu sein de Lucidalia, parmi les presque 150.000 survivants, naquit dans un foyer modeste le jeune Leïka.
    Petit être précédé par un grand frère et une grande sœur, il vient au monde le 26 novembre, la 28ème année du nouveau calendrier.
    C’est donc ainsi qu’il naît, totalement humain, et goûte d’abord à la saveur de l’air, sec, et du liquide amniotique.

    Loin, bien loin de Désolation, des évènements de la fin du dernier Age, des mois troubles. Ces évènements, il ne les a pas vécus, mais il les apprendra plus tard.
    30Les prémices de la curiositéOn dit souvent qu’un bambin, ça touche à tout, ça veut tout mettre à la bouche, et tout jeter. Et bien c’était le cas de Leïka. Il n’était clairement pas aisé pour ses parents de gérer le dernier né.
    Entre un drapier et une queux, saucière notamment, l’attitude presque destructive et explorative du gamin de 3 ans éprouve peu à peu leur patience.
    Ce gosse aspire leur énergie, au point de commencer à le recadrer. La meilleure solution fut de lui donner de menu tâche à accomplir, mais des fonctions qui demandaient de la répétition, et une certaine précision.
    Il commença donc à trier des pois, grains, et autres lentilles, à disposer les chûtes de tissus par couleurs, dans l’ordre de leurs tons, etc.

    Son énergie débordante se retrouvait alors canaliser dans des activités qu’il arrivait à accepter et à comprendre. Beaucoup d’enfants de cet âge auraient pu s’ennuyer, ou trouver un intérêt moindre, mais pas lui.
    Quelque chose l’obsédait par ce rangement, cette classification.
    Même les jeux en bois, les cubes, hochet, et autres poupées de paille ne trouvaient que peu grâce à ses yeux. Ou plutôt, ils trouvaient leurs places sur les étagères, et non entre ses mains.
    35Quand l'idiotie frappe au carreau8 ans.
    Et une chose ressort clairement chez le jeune enfant : C’est un débile fini !

    Non. Soyons plus justes.

    Dans les faits, il est comme tout le monde, mais on ne va pas se mentir, il manque de convention sociale.

    Pourtant, ce n’est pas comme si personne ne lui avait jamais fait la remarque ou appris à dire simplement “Bonjour” “Merci” “S’il vous plaît” ou “Au-revoir”. Non. Il a juste délibérément ignoré la chose. Il ne semble pas saisir l’intérêt de ses termes. Il ne semble pas saisir ce que sont les manières.
    Tout est franc, direct, il n’a pas sa langue dans sa bouche et n’est pas spécialement sensible ou réceptif quand on lui en fait la remarque. Il semble considérer chacun tel qu’il est. Ce n’est pas un peu de politesse qui lui permettra de juger quelqu’un, mais ses actes.

    Loin d’être à l’âge de raison, il montre par contre une maturité avancé pour les tâches ménagères, surtout celles qui demandent un peu de concentration. Faire les lessives ? Quel intérêt ?
    Ranger les ustensiles de cuisine par ordre, taille, et utilités pour leurs utilisations et préparer chaque aliment en les débitant proprement ? Tous les jours !

    Un intérêt pour la cuisine, déjà existant, s’amplifie, mais un autre s’ajoute : les couteaux, et tout ce qui se rapproche de prêt ou de loin à une lame.
    Voir sa mère les aiguiser, prendre soin de ses outils de travail, suivre le même procédé, voilà quelqu’un chose qui titille son cerveau.

    En attendant, il retourne aux enseignement commun, on lui apprend l'histoire de la ville, l'histoire de ce qui est arrivé au mondes. Est-ce de la peur qu'il ressent ? Non, car il n'était pas là au moment des faits.
    Il est plutôt dans la stupeur. Comme un rêve éveillé. Ce n'est pas qu'il n'y crois pas. Mais cela semble "si loin" de lui. Il ne se sent pas concerné, pour le moment.
    40La recette du succèsA présent adolescent, considéré presque comme un adulte à 13 ans, Leïka se retrouve à envier les adultes : Ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent !
    Lui doit suivre les ordres, les règles de la famille, les directives établies. Bien entendu, suivre une recette, savoir cuisiner sans se blesser est devenu une routine. Quelque chose où il s’y sent confortable. Mais quelque chose lui manque. L’envie de s’essayer, de tester, de créer.
    Il veut se découvrir. Il veut se jeter dans quelque chose à corps perdu. Mais en cuisine, surtout avec sa mère, c’est plutôt strict.
    On ne déroge pas à la règle, on n’essaye pas de nouveauté.
    Il comprend, il sait suivre le protocole. Et il se mord l’intérieur des joues d’être aussi minutieux, aussi respectueux de l’ordre.

    Et pourtant, il aimerait inventer, découvrir.

    Mais peut-être le pourra-t-il, plus tard, ou s’il venait à trouver de nouveaux ingrédients ? Il serait si content de mettre la main sur un aliment que personne n’a jamais touché. Il pourrait partir de rien, et tout essayer, chaque façon de cuire, découper, de faire mariner.

    Mais pour cela, il devrait surement sortir de Lucidalia, explorer Eldoria. Il n’y à qu’un seul moyen pour cela : sortir de la cité.
    Comment on fait ça ? Soit on est faible et fragile, et on tente des sorties dangereuses, soit on s’arme, et on prévoit ce qu’il faut pour survivre à l’extérieur, pour que ça se passe bien.
    Il se sait insouciant, mais pas suicidaire.
    Il va devoir tout donner dans le maniement d’une arme, apprendre à se battre, suivre une formation pour devenir Vindicatores pour chasser. Il doit aussi se faire des contacts, car il ne peut pas simplement découvrir par lui-même. Au moins une personne devra l’aider dans l’étude de cette faune et cette flore méconnues.
    Histoire de ne pas s’empoisonner.

    Mais d’abord, finir de parer les champignons et les pommes de terres pour préparer un ragoût de légumes.
    De la viande. Voilà ce qu’il voudrait trouver. De la viande, des aliments carnés. C’est si rare. Il y a goutté, grâce à sa mère, mais ce n’était que des restes, et des morceaux moindres. Il ne connaît pas la satisfaction de mordre dans un morceau riche, plein. Cela ne doit rien à voir par rapport à un fruit, ou à du pain.

    Il devait faire valoir ses études pour devenir cuisinier. Mais il devait aussi demander une formation aux armes. Enfin, pour le moment, valider sa future carrière serait bien !
    45l'âge de la liberté, des fêtes, de la découverteCette année à été l’une des plus mémorables pour le récent adulte. Il attendait ses 18 ans toute l’année avec une certaine inconstance.
    Entre moment plus long et plus rapide, les fêtes de cet an 45 l’ont particulièrement marqué, tout simplement parce qu’elles ont recommencé il n’y a pas si longtemps, mais surtout, car elles ont commencé à prendre leurs marques, à devenir un genre de rituel.

    Le marché aux arômes était l’une des festivités les plus appréciées par le jeune homme. C’est basiquement la période propice pour refaire son stock d’épices, d’herbes aromatiques, de sel, et de produits plus rares dans l’année, ou réservé à d’autres personnalités.
    Surtout depuis qu’il à emménagé seul et qu’il peut, à présent, tenter quelques créations.
    Il ne roule pas sur l’or, et très clairement, il ne compte pas se ruiner, mais il pourra avoir ce qu’il cherche pour avoir de la diversité dans l’année. Des produits de base, mais avec ça, il peut tout faire !

    Puis le temps s'accélère. Il travaille pour le Mensa Communis depuis peu, c’est accessoirement la-bas où il à mené sa formation en cuisine à bien. Il apprend toujours, mais il n’est pas dans cet établissement pour rien. Sa perfection, son respect des ordres et de la hiérarchie et surtout son dévouement l'ont remarqué d’autres. On peut lui reprocher d’être un peu trop direct et de parler un peu trop amicalement avec les chefs, mais on ne peut pas lui enlever ses qualifications.

    Puis, arrive la fête des moissons. Il se rend chez ses parents avec sa fratrie, et ils cuisinent tous sous la directive de leurs mères. Leïka corrige plusieurs fois les plats de sa sœur et de son frère, ne pouvant s’empêcher d’agir dessus. S’en est fatiguant, mais ils arrivent tous à sortir de quoi poser sur les tables installées en pleine rue.
    Chacun participe avec engouement, et c’est aussi le moment pour lui d’essayer quelques changements dans sa recette, d’essayer quelque chose.

    Le temps suit son cours, entre boulot et formation à l’épée. Il éprouve beaucoup de difficultés à apprendre. Ce n’est pas que ça ne l’intéresse pas, mais il n’est juste pas doué pour cela. Il lui faut facilement deux fois plus d’efforts que les autres pour arriver au même résultat.

    L’automne fait son entrée, et la fête qu’il préfère, c’est peut être la cuvée divine.
    Il a déjà goûté un peu d’alcool, en douce, poussé par les collègues, ou juste en déglaçant les sucs de cuisson et en accommodant le tout pour en faire une sauce. Mais il ne s’est jamais cuité sa race, en tout cas, pas encore. Ce n’est pas dans ses objectifs cette année.
    A vrai dire, il y va plus pour le côté professionnel que personnel. Il doit se tenir au courant des prix exercés durant l’année, des nouveautés, des rebuts, notamment ce qui deviendra du vinaigre et autres vins fermentés.
    Il doit aussi se mettre à jour sur les saveurs. Il doit savoir comment accorder un plat avec une bonne boisson, même si ce n’est que de l’eau.

    Et alors que l’hiver commence, Leïka regarde un de ses livres de recettes. C’est peut-être son tout premier. C’est lui qui l’a fait. Avec des papiers disparates, écrit à la va-vite, et tout est mélangé, arraché, remis en place, cousu grossièrement.
    Ce carnet à un côté sentimental fort. Cela représente sa première marche sur l’escalier de son avenir.
    Il en à, bien entendu, refait un autre, bien plus propre, bien plus soignée, et ordonnée.
    Celui qu’il à entre les mains n’est qu’un reste de son passé. Ce ne doit pas être oublié, mais il ne peut pas s’accrocher à ceci non plus.
    Il apporta donc cette pierre angulaire de son avancée à la fête du Grand Pÿre. Il devait se séparer de son incompétence pour pouvoir évoluer.
    Il jeta alors ce cahier de fortune dans les flammes. Ce dernier s’embrasa et partit en cendre en peu de temps.
    Voilà, à présent, il pouvait respirer à nouveau. Renaître. Il allait pouvoir aller de l’avant. Il ferait tout pour la nouveauté.
    52Tout basculeCela fait 3 ans déjà qu’il à réussi à devenir Vindicatores. Il est toujours attiré par l’idée de découvrir quelque chose de nouveau, et par la sensation que peut provoquer un bon morceau de viande.
    Il n’ose pourtant pas encore passer le pas. Après tout, que penserait tous les autres ? Quelqu’un qui mange un monstre ? Dans les faits, il s’en fiche, mais ils sont censés laisser le travail de dépeçage au Messores.
    Comment expliquer qu’il manque un bout à une des créatures ?

    Et pourtant, il arrive un jour où la bataille est trop difficile. Si difficile qu’il leur est impossible de fuir.
    Chaque instant est un moment de stress. Ils arrivent à prendre un peu de repos, et le monstre leurs tombe dessus. La balise de détresse à bien été envoyé, mais bon sang, les secours ne les retrouveront jamais à bouger ainsi tout le temps.
    Ils commencent aussi à manquer de vivre. Et tout le monde s’épuise. Bon sang ! Ils vont y rester !
    Il va disparaître sans jamais avoir réussi à réaliser son désir.

    La faim se fait de plus en plus éprouvante, et traîner toutes ces proies, avec la créature qui les poursuit, devient de plus en plus compliqué.
    Et pourtant, il y à une solution si simple.
    Il le sait, il l’a plus ou moins toujours su.
    Il l’a déjà supposé, déjà envisagé, mais jamais appliqué. Encore une fois, que penserons tous les autres ? Quel importance s’ils viennent à mourir de faim et d’épuisement ?

    il doit agir, avant de se faire retrouver par la créature qui les pourchasse.
    Ils ont quoi ? Tout au plus une heure ? Avec un peu de chance, deux. Mais elle doit les flairer avec toute cette nourriture potentielle.

    Oh et puis tant pis ! S’il doit mourir, autant que ce soit le ventre plein, en ayant testé ce quelque chose de nouveau, cette viande potentielle.
    Ce n’est pas non sans altercation et désapprobation de ses pairs qu’il va récupérer une prise et allumer un feu. Ce n’est pas difficile de comprendre ce qu’il va faire.
    Il commence la découpe d’une prise, ayant un petite connaissance de la découpe de viande, et commence à faire griller des tranches de muscle de l’être muté.

    Il ne saurait dire si chacun pouvait ressentir différemment cette cuisson, mais après tant de temps à fuir, à éprouver la faim, cette odeur lui semble divine, révélatrice.
    Il attrape un des bouts de viande, bien cuit. Peut-être que la chaleur détruit la corruption ? Ça se saurait, on aurait brûlé l’ensemble du monde pour s’en débarrasser. Mais il à une légère crainte, se convaincant que, trop cru, il risquait quelque chose.

    Allez ! C’est l’heure de se lancer.

    Il mord dedans.

    A ce jour, il n’aurait su dire la saveur qu’il ressentit à ce moment-là. Comment décrire les fibres musculaires qui se séparent, le sang coagulé qui coule en brûlant presque sa langue, ou encore les saveurs caramélisées des chaires.
    Il reprit un morceau, et savoura chaque instant. Tout ce qu’il pouvait sentir, c’était sa fin dévorante. Donc se remplir l’estomac avec quelque chose qui semble si irréel que de la viande, si rare en ville, lui donne un sentiment d’accomplissement total.
    Il à découvert le fameux ingrédient que personne n’a jamais touché. Il n’a malheureusement rien pour l’accompagner, mais cette simple grillade se suffit à elle-même.

    Bientôt, ses collègues, hésitants, se rapprochèrent. Leurs ventres aussi criaient famine. Il les observa, eux qui avaient désapprouvé ce qu’il allait faire, le regarder avec envie.
    Après quelques instants, il leur fait signe d’approcher, leurs montre que tout va bien pour le moment, et continue la découpe de la carcasse afin de nourrir tout le monde. Il vaut mieux se sustenter pour affronter la fuite d’une bête.

    Heureusement, c’est l’équipe de sauvetage qui les retrouvera avant.
    Deux jours plus tard, un hurlement se fait entendre dans sa résidence.

    [TW - Trauma/Gore]

    Spoiler :


    [Fin TW - Trauma/Gore]

    Allait-il s’arrêter en si bon chemin ? Non.
    Certes, il à subit quelque chose d'horrible, de traumatisant, mais il s’en est sorti vivant. Transformé, n’étant plus l’homme qu’il était, mais quelle importance ?
    Si cela lui permet de mieux résister à la corruption, tant mieux ? Non ?
    De toute façon, a présent qu’il est infecté, ça ne peut pas être pire, si ?

    Aujourd'hui, plus que jamais, il se sent concerné par la destruction du monde, la corruption, Désolation. Tout simplement car il fait parti de ce grand tout à présent. Il s'est mélangé à cela, plus que jamais.

    Alors il reprend sa consommation de prises, et il prend note de chacunes d’elles sur leurs saveurs, selon le point de prélèvement. Il se met à imaginer des assemblages, des recettes, bref, le voilà lancé dans ce qu’il à toujours souhaité faire. Il ne s’attendait juste, peut être, pas à faire cela sous cette forme monstrueuse.

    Oh, il cache tout ce qu’il est à présent. Il à déménagé aussi, car il ne souhaitait pas éveiller de nouveaux soupçons. Et puis de cette façon, ses voisins ne subiraient pas les mauvaises paroles d’autrui.
    Il se trouva un petit chez lui de plein-pied, un truc un peu abandonné qu’il pourrait retaper. Une habitation ou on ne pourrait pas le juger.
    Il ne sait cependant pas comment il va devoir réagir avec sa famille à l’avenir.
    Doit-il les ignorer ? Le leur dire ? Il les protégerait, comme tous les autres, mais ne pouvait définitivement pas les rayer de sa vie, pas comme ça, pas d’un coup.

    Il à repris le travail, mais cache bien ses attributs sous des gants, col haut, et lunette. Il à d'ailleurs fait la demande d'être mis à la découpe de viande. Porter des gants de mailles et de cuir paraitra clairement moins bizarre à ce poste. Et puis, autant en profiter pour comprendre comment bien découper les futures morceaux de barbaques.
    54Une nouvelle voie, une main tendueIl n’y à pas si longtemps, son intérêt particulier pour la consommation de monstre corrompus à attirer l’intérêt d’un Praecones. Ils ne se sont pas beaucoup rencontrés. Pour tout dire, leurs échanges se font principalement par missive.
    Ils se sont croisés, mais pour le moment, leurs binômes n’est qu’à l’état d’échanges d’informations. L’un pour ses recettes, l’autre pour les propriétés des créatures.

    Enfin, que risquent-ils ? Ils sont déjà, l’un comme l’autre, pas mal rejetés par leurs propres groupes. Mais ils pourraient très bien découvrir une solution alimentaire novatrice.

    Ou la mort par corruption.
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    Re: [TW-Trauma/Gore] Mangé ou être mangéSam 29 Juin 2024 - 16:45

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    Re: [TW-Trauma/Gore] Mangé ou être mangé