Une part de cette joie qui l'anime au quotidien peut venir du simple fait de partager son verre avec un comparse de Lucidalia. Lobo, en particulier, est une personne diablement conviviale avec les habitants du royaume. Quel que soit le rang ou la fonction de l'autre, une franche camaraderie émane du loup qui a toujours eut cet esprit patriotique, presque trop familial, avec sa nation. Entre le travail qu'il a eut l'amenant à être proche des gens et son éducation publique, c'est on ne peut plus compréhensible. Depuis toujours, il a fait de son mieux pour apaiser les maux et les craintes de ses confrères !
C'est aussi toute cette convivialité qui rend la situation aberrante, sitôt qu'il pose un pied en dehors de ses terres. Lobo, face à la nature, a un caractère beaucoup plus mesquin. Taquin de la plus sinistres des manières, il n'a pas l'habitude d'affronter des monstres. Généralement, son poste le maintient dans les bas quartiers de la ville, où il a développé sa propre façon de « chasser ». La chasse ayant longtemps fait partie de sa vie, il tire une fierté profonde d'être bon dans ce domaine, et laisse déborder cette fougue quelle que soit sa cible. Une facette de lui qui peut paraître horrifique, lorsque l'on est face à cet amour de la traque et du combat. Un trait qui lui vient de son père, pour lequel il vouait une admiration sans faille.
Lobo peut être terriblement cruel, quand il s'agit de se battre. Connaissant sa force, expert en armes exotiques, il utilise de ces dernières avec une ingéniosité macabre ! On pourrait croire que son empathie naturelle le rend sensible, mais bien au contraire : c'est ce qui exacerbe sa cruauté animale. Le parfum de la peur est devenu, pour lui, une saveur toute particulière qui a commencé à lui plaire. Le signe qu'il fait bien son travail, qu'il a bien fait apprendre une leçon.
S'il fallait choisir, bien peut seraient ceux qui choisiraient d'être face à Lobo plutôt qu'avec lui. Le Loup est en effet une personne appliquée dans son travail, investie dans ce qu'il entreprend, et c'est ce qui le rend aussi terrifiant. Au delà de bien faire son boulot, il aime le faire, et se donne corps et âme dans cette mission insufflée chaque jour part sa fonction. Rien n'est plus important pour lui que la sécurité de ses frères et sœurs de patrie, y compris celles et ceux qui ont besoin d'être remis dans le droit chemin.
Cette personnalité paternelle oscille par moment, dansant dangereusement avec cette facette menaçante qu'il aborde dans la pègre. La peur est une ressource précieuse : aucun respect ne naît sans peur, aucune crainte. Par moment, il est difficile de savoir s'il cherche à être agréable ou non, la Corruption semblant avoir esquinté un petit peu sa balance sociale. À moins qu'il n'en joue et ne fasse exprès de jouer avec cette zone grise..?
Un loup gris qui se tient debout. C'est là la meilleure description pour parler du protecteur. Un corps colossal, puissant, frôlant les deux mètres, dont la forme aberrante terrifie toute personne ayant des doutes sur les horreurs que peut faire la Corruption. Ses bras et jambes ont tendance à être couvertes de bandes pour garder ses tenues près du corps. Ses bracelets constitués de bandes de cuir aux poignets et aux chevilles, décoratifs, ont de nombreux petits anneaux ou bijoux discrets bien attachés aux brassards pour ne pas faire de bruits. Des trophées, des offrandes, des cadeaux. Généralement, il s'agit de très jolis œuvres offertes par les personnes qu'il a sauvé, par des enfants ou des gens qui voulaient se faire pardonner quelque chose, se faire accorder une faveur.
Après sa ré-éducation, il a pu retrouver l'agilité et la force qu'il avait avant que son corps ne mute, faisant de lui un très bon vigilae. Vif et habile, ce corps massif se déplace pourtant avec une aisance troublante, bien que sa force n'a pas changé de l'époque. Son endurance est plus limitée, de par son poids qui a changé, mais il reste à l'aise et capable de gérer tant son équilibre que ses mouvements, sans nulle difficulté.
Ses cuisses et jambes ont aussi des cicatrices très profondes, cachées par le pelage mais qui se sentent au toucher. Des lacérations d'un accident idiot qui lui est arrivé lors de sa mutation. De part sa fourrure et une activité physique plus que régulière, le corps de Lobo est presque aussi dur que la roche, à cause de ses très faibles masses graisseuses. Une chose qu'il n'apprécie guère, lors des moments de froid intenses. Ses muscles sont aussi développés que lorsqu'il était humain, révélant sans faute sa force, lorsqu'il ne porte pas un poncho pour tenter de cacher un peu cette force. Sur son crâne, de son museau à ses yeux, Lobo a une part de sa fourrure qui est d'un gris anthracite. C'est le seul endroit, sans compter les reflets légers dans sa fourrure, qui a encore la teinte qu'il avait à l'origine, avant que la douleur de la mutation ne lui donne des 'cheveux blancs', apparemment.
Quelques détails intéressants : du côté gauche de sa mâchoire inférieure, une dent est moins pointue que les autres. Lobo l'a perdu après un coup de genou dans une auberge, lors d'un débat houleux sur la question du spiritueux le plus floral qui soit. De plus, derrière l'oreille gauche, un petit coin de crâne n'a quasiment pas de fourrure. Le résultat d'une vilaine blessure, quand un tonneau de brasserie lui est tombé sur le crâne.
Des petites marques qui racontent une vie très animée, contrastant avec l'espèce d'idole de peur qu'il est devenu après sa transformation.
Dernière édition par Lobo Hvisker le Mer 26 Juin 2024 - 23:13, édité 2 fois